Ainsidans des expressions telles que : ouvrir, fermer sa gueule, une sauce qui emporte la gueule, avoir la gueule de bois. En revanche, les expressions fine gueule (gourmet) et amuse-gueule (menue friandise servie avec l'apĂ©ritif) sont admises dans le registre familier (mais en gĂ©nĂ©ral les restaurants, surtout les plus prestigieux, annoncent des amuse-bouche plutĂŽt que Jai dĂ©couvert ce poĂšte dans le Collectif Francopolis sur Facebook 1 et probablement que le fait qu'au mĂȘme moment, on soulignait le cinquiĂšme anniversaire du terrible tremblement de terre en HaĂŻti, jai Ă©tĂ© bouleversĂ© par ses poĂšmes. Au QuĂ©bec, nous avons une affinitĂ© spĂ©ciale avec ce peuple, peut-ĂȘtre Ă  cause que beaucoup de quĂ©bĂ©cois allaient en vacances dans ce pays Pourquoimon chien pleure sans raison ? Apprendre Ă  Ă©viter que son chien pleure Une fois les causes de ces pleurs identifiĂ©es, il faut apprendre Ă  son chien Ă  rĂ©guler ses pleurs, voir mĂȘme Ă  ne plus pleurer. Dans un premier temps, le chien doit apprendre Ă  ĂȘtre seul et ne pas en avoir peur. Cela doit ĂȘtre initiĂ© petit Ă  petit pour ne pas perturber l'animal. KendallJenner n'est visiblement pas du genre Ă  assumer ImpliquĂ©e dans un incident dans lequel son chien a mordu une petite fille, la jeune femme s'est empressĂ©e de quitter les lieux Ă  Lesraisons probables pour lesquelles votre chien vous mordille lorsque vous le grattez sont que votre chien joue, qu’il fait ses dents, qu’il a appris que le comportement est rĂ©compensĂ© ou peut-ĂȘtre qu’il est intimidĂ©. Votre chien peut le faire en raison d’une combinaison de causes. Une fois que vous avez une bonne idĂ©e de la Vay Tiền Nhanh Chỉ Cáș§n Cmnd Nợ Xáș„u. Le moment de quitter la maison et de laisser votre chien seul est l'un des moments les plus difficiles de votre journĂ©e. Quand on regarde le beau visage de notre chien tout poilu avec cette expression qui semble nous dire "reste, s'il te plaĂźt", il est pratiquement impossible de ne rien ressentir. Mais nous avons des responsabilitĂ©s Ă  assumer et, malheureusement, nos meilleurs amis ne peuvent pas toujours nous accompagner....En plus de la rĂ©ticence Ă  laisser leur chien tout seul, de nombreux tuteurs sont confrontĂ©s Ă  un autre problĂšme. En l'absence des membres de la famille, certains chiens pleurent, aboient voire peuvent hurler Ă  la mort pendant des heures et des heures. D'une part, cela signifie que ce chien n'a pas encore appris Ă  gĂ©rer sa solitude et que l'absence de son tuteur provoque des sentiments nĂ©gatifs, comme la tristesse, l'insĂ©curitĂ©, l'anxiĂ©tĂ© ou l'ennui. D'autre part, un chien qui pleure ou hurle constamment, dĂ©range gĂ©nĂ©ralement le voisinage, ce qui peut apporter de nombreux problĂšmes Ă  leurs vous vous posez souvent des questions telles que "pourquoi mon chien pleure quand je pars travailler ?" ou "pourquoi mon chien ne supporte pas que je parte" Cet article Mon chien pleure quand je pars - Causes et traitement de PlanĂšteAnimal peut vous guider. Voici ce que ressentent les chiens lorsqu'ils sont laissĂ©s seuls et pourquoi ils peuvent pleurer jusqu'Ă  ce qu'ils sentent que leurs tuteurs rentrent chez eux. De plus, voici quelques conseils pour apprendre Ă  votre chien Ă  mieux gĂ©rer ses Ă©motions et Ă  Ă©viter qu'il pleure ou hurle constamment pendant votre absence. Index Mon chien pleure quand je pars Pourquoi mon chien pleure quand je pars ? Les solutions pour un chien qui pleure Votre chien est peureux ou ne se sent pas en sĂ©curitĂ© ? Mon chien pleure quand je pars Vous vous demandez ce que ressent votre chien quand vous le laissez seul Ă  la maison ? Comme ce sont des animaux trĂšs sociables qui aiment la compagnie de leurs tuteurs, les chiens sont inĂ©vitablement tristes lorsqu'ils perçoivent que leurs tuteurs sont sur le point de les laisser tranquilles. Et si vous regardez attentivement, votre chien sait dĂ©jĂ  que vous devrez partir longtemps avant d'ouvrir la porte ou de lui dire au Ă  son intelligence et Ă  sa mĂ©moire privilĂ©giĂ©es, votre chien peut se souvenir de vos habitudes et les associer Ă  des Ă©vĂ©nements routiniers qui partagent votre quotidien. Ainsi, le matin, lorsque vous allez vous doucher ou que vous commencez Ă  vous habiller, ne doutez pas sur le fait que votre chien comprenne que vous vous apprĂȘtez Ă  sortir. Et il comprend aussi trĂšs bien que cela signifie passer plusieurs heures sans vous voir... Il est donc naturel que les chiens se sentent un peu tristes quand leurs proches partent et deviennent trĂšs heureux quand ils rentrent chez cela ne veut pas dire que tous les chiens pleurent ou hurlent quand leurs tuteurs partent. Beaucoup de chiens apprennent Ă  gĂ©rer leur solitude et rĂ©ussissent Ă  faire de l'exercice, Ă  se divertir seuls, Ă  condition d'avoir des jouets et des accessoires qui enrichissent leur environnement et stimulent leur corps et leur esprit. Quand ce n'est pas le cas, certains chiens peuvent "s'amuser" et attĂ©nuer leur ennui en faisant des bĂȘtises dans la part, de nombreux chiens profitent aussi du fait que la maison est de plus en plus silencieuse, pour se reposer et faire de bonnes siestes. De cette façon, ils se prĂ©parent Ă  recevoir joyeusement leurs tuteurs et Ă  retrouver des Ă©nergies pour leur prochaine promenade. Pourquoi mon chien pleure quand je pars ? Certains chiens sont tellement attachĂ©s et dĂ©pendants de leurs tuteurs qu'une fois laissĂ©s seuls, ils Ă©prouvent une profonde tristesse et ne savent pas si leurs tuteurs reviendront les chercher ou non. Ces chiens peuvent exprimer ces sentiments nĂ©gatifs et soulager la tension qu'ils ont accumulĂ©e dans leur organisme en pleurant ou en "hyper attachement" du chien est souvent liĂ© Ă  la surprotection assurĂ©e par ses propres tuteurs, ce qui facilite le dĂ©veloppement de certains types de problĂšmes de comportement par l'apprentissage. Un chien qui pleure peut avoir pour cause un traumatisme dans la passĂ©. Un chien qui pleure peut aussi s'expliquer par le fait que, par le passĂ©, ses tuteurs soient Ă  chaque fois revenus pour le rassurer, et le chien a retenu que le fait de pleurer Ă©tait une technique pour faire revenir ses tuteurs. Cependant, les chiens qui prĂ©sentent des antĂ©cĂ©dents de mauvais traitements, d'abandon ou d'abus physiques et mentaux peuvent ĂȘtre trĂšs peu sĂ»rs d'eux et devront retrouver leur estime de soi pour apprendre Ă  surmonter leurs peurs et Ă  gĂ©rer leur solitude. Dans ces cas, on observe un manque total ou excessif de lien avec les tuteurs qui cause cette situation et qui en plus peut s'aggraver ou ne pas ĂȘtre les cas plus graves, les chiens peuvent Ă©galement souffrir de troubles liĂ©s Ă  la sĂ©paration. LaissĂ©s seuls, ils adoptent souvent certains comportements destructeurs Ă  la maison pour soulager le stress, comme se gratter, mordre ou dĂ©truire des meubles, des vĂȘtements et des chaussures. Dans les stades plus avancĂ©s, ces chiens exĂ©cutent aussi souvent des mouvements rĂ©pĂ©titifs stĂ©rĂ©otypes de façon obsessionnelle, ce qui peut conduire Ă  l' part, les chiens qui ont une routine sĂ©dentaire et n'ont pas un environnement riche pour stimuler leur esprit, peuvent pleurer, hurler et montrer des comportements destructeurs tels que des symptĂŽmes de stress ou d' est important de comprendre qu'un chien en bonne santĂ©, Ă©quilibrĂ© mentalement et physiquement, doit se sentir en sĂ©curitĂ© avec son tuteur et ĂȘtre capable de gĂ©rer sa solitude pendant ces pĂ©riodes d'absence de sa famille. Bien que ce chien ressente la tristesse de voir partir ses proches, il est capable de canaliser positivement ses Ă©motions et d'attendre l'arrivĂ©e de son tuteur, pendant qu'il joue, dort ou observe simplement les mouvements de la rue par une fenĂȘtre ou un balcon. Les solutions pour un chien qui pleure Votre chien doit apprendre Ă  gĂ©rer sa solitude, non seulement pour arrĂȘter de pleurer, mais aussi pour canaliser positivement ses Ă©motions, se sentir plus sĂ»r et ressentir un bien-ĂȘtre lorsqu'il sera Ă  la maison. Voici quelques conseils pour Ă©viter la situation d'un chien qui pleure lorsqu'il est laissĂ© tout seul Enrichissez son environnement on parle beaucoup d'enrichissement environnemental pour les chats arbre Ă  chat, griffoir, etc, mais les chiens ont aussi besoin d'un environnement qui stimule leur corps et leur esprit. Si vous vous absentez de la maison pendant de nombreuses heures et que votre chien ne trouve pas les moyens de se divertir, il s'ennuiera et pourrait aussi prĂ©senter des symptĂŽmes Ă©vidents de stress. Dans les animaleries, vous trouverez une variĂ©tĂ© de jouets interactifs, de jeux d'intelligence, de jouets de dentition, d'os et de nombreux autres accessoires spĂ©cialement conçus pour que votre chien puisse faire de l'exercice et travailler son intelligence mĂȘme lorsqu'il est jouet Kong pour chien Vous ne connaissez pas le jouet Kong ? C'est un jouet sĂ»r qui a un trou conçu pour y mettre des bonbons, des croquettes alimentaires sĂšches ou de la nourriture humide. La "proposition" du jouet est de faire "dĂ©couvrir" au chien comment sortir la nourriture de l'intĂ©rieur du Kong. Mais comme il ne peut pas mettre toute sa bouche dans le trou, il devra utiliser sa langue et son intelligence pour atteindre la nourriture. Et le bonbon est utilisĂ© comme un renforcement positif pour reconnaĂźtre ses rĂ©alisations et continuer Ă  stimuler ses capacitĂ©s cognitives. Cela peut sembler simple Ă  dire, mais le Kong est trĂšs efficace pour prĂ©venir et traiter l'anxiĂ©tĂ© de sĂ©paration. Elle peut aussi aider Ă  crĂ©er de meilleures habitudes alimentaires et Ă  prĂ©venir les maladies gastro-intestinales, surtout chez les chiens gourmands qui mangent rapidement et ingĂšrent de grandes quantitĂ©s d'air dans leurs donner un environnement positif votre chien doit se sentir Ă  l'aise et en sĂ©curitĂ© dans son environnement pour apprendre Ă  rester seul Ă  la maison sans peur ni anxiĂ©tĂ©. Si un chien grandit dans un environnement trĂšs stressant, il peut se sentir en danger lorsque son tuteur est absent et prĂ©senter certains comportements indĂ©sirables, tels que pleurer, aboyer ou dĂ©truire des objets domestiques. Par consĂ©quent, si vous venez d'adopter un chien, il est important d'encourager son adaptation au nouveau domicile et de lui transmettre la sĂ©curitĂ© au lui faire des exercices avant de partir si vous faites une bonne promenade avec votre chien et rĂ©servez quelques minutes pour jouer avant de partir, votre meilleur ami dĂ©pensera son Ă©nergie et pourra dormir tout seul. De plus, une activitĂ© physique rĂ©guliĂšre aide votre chien Ă  maintenir un poids santĂ© et un comportement Ă©quilibrĂ©. Un chien sĂ©dentaire peut facilement dĂ©velopper des symptĂŽmes de stress et d'ennui, en plus de devenir plus vulnĂ©rable Ă  diverses maladies, comme l'obĂ©sitĂ© chez les chiens, le diabĂšte canin et l'hypertension chez les un "refuge" Ă  votre chien nos chiens se sentent plus en sĂ©curitĂ© lorsqu'ils peuvent se rĂ©fugier dans un endroit tranquille Ă  cause de la peur ou de l'incertitude. Il y a quelques lits en forme de caverne qui fournissent un environnement sĂ»r et chaud pour votre chien. Mais vous pouvez aussi crĂ©er un "abri" pour eux en utilisant une boĂźte en carton et en y plaçant une couverture propre et leurs jouets peu de musique peu aider pour que votre chien ne ressente pas "l'effet solitaire" gĂ©nĂ©rĂ© par le silence absolu, vous pouvez laisser de la musique lorsque vous partez. Attention, tous les chiens ne rĂ©agissent pas de la mĂȘme maniĂšre. Pensez Ă  adopter "un petit frĂšre ou une petite sƓur" adopter un nouveau chien peut ĂȘtre une excellente option pour ne pas laisser votre meilleur ami seul quand vous devez partir. Cependant, il est recommandĂ© de toujours consulter un spĂ©cialiste, car selon le diagnostic, cela pourrait ĂȘtre contre-productif et augmenter encore les problĂšmes Ă  domicile. Vous devriez aussi vous demander si vous avez assez de temps et d'espace pour prendre soin des deux animaux et pour leur donner de l'affection. Et si vous dĂ©cidez d'adopter, n'oubliez pas de prĂ©senter correctement votre chien Ă  son nouveau compagnon. Image Votre chien est peureux ou ne se sent pas en sĂ©curitĂ© ? Si vous avez adoptĂ© un chien trĂšs craintif, peu sĂ»r de lui ou nerveux, il sera essentiel de prĂȘter attention Ă  sa routine pour identifier les causes possibles de ces sentiments. La consultation d'un vĂ©tĂ©rinaire de confiance est essentielle car certaines pathologies peuvent modifier votre comportement. Vous pouvez Ă©galement nous conseiller sur l'Ăąge, la vaccination ou le dĂ©parasitage, des facteurs qui pourraient avoir une influence directe et causer une anxiĂ©tĂ© et un stress par contre, son comportement n'est pas dĂ» Ă  un problĂšme de santĂ©, nous devrions considĂ©rer l'option d'aller voir un dresseur ou un Ă©ducateur de chiens pour Ă©valuer le cas et travailler avec lui. Il peut ĂȘtre nĂ©cessaire de socialiser et d'Ă©duquer le chien pour qu'il soit capable d'apprendre Ă  Ă©tablir des relations avec les autres individus et leur propre les cas plus complexes, vous pouvez contacter un expert en Ă©thologie canine vĂ©tĂ©rinaire spĂ©cialisĂ© en Ă©thologie, comportement animal pour Ă©tablir un traitement basĂ© sur des directives spĂ©cifiques qui apprendront Ă  votre chien Ă  gĂ©rer la solitude et Ă  canaliser ses Ă©motions positivement. Pour vous aider au mieux, nous avons Ă©crit d'autres articles similaires sur PlanĂšteAnimal Mon chien aboie quand je m'absente - Causes et traitementsMon chien hurle Ă  la mort quand je pars, que faire ?Pourquoi le chien pleure quand il est seulPourquoi les chiens pleurent Si vous souhaitez lire plus d'articles semblables Ă  Mon chien pleure quand je pars - Causes et traitement, nous vous recommandons de consulter la section CuriositĂ©s du monde animal. Il n’est pas rare d’entendre un chien qui pleure, voire mĂȘme sangloter
 Votre chien pleure nuit et jour et vous ne savez plus quoi faire ? Dans le cas d’un chien malheureux, les larmes sont le plus souvent accompagnĂ©es de gĂ©missements de l’animal. Dans ce cas, les plaintes du chien de vos voisins vous parviennent Ă  longueur de journĂ©e Ă  travers le plancher et vous ne supportez plus de l’entendre ? Pour savoir comment rĂ©agir devant un chien qui pleure, et surtout pour sĂ©cher les larmes de l’animal, il importe avant tout de comprendre s’il exprime ainsi les causes d’un mal-ĂȘtre psychologique ou essaie d’attirer l’attention sur un Ă©ventuel problĂšme physique. DĂ©couvrez les causes possibles d’un chien qui pleure et surtout, les solutions pour calmer un chien qui pleure. Table des matiĂšres1 Pleurs du chien comment se manifestent-ils ? Savoir interprĂ©ter les larmes du Quel le rĂŽle des larmes du chien ? Alors, comment se manifeste le chagrin chez le chien ?2 Pleurs du chien les causes Le chien qui pleure pour attirer l’ Le chien qui pleure la Chien qui pleure quand il est Chien qui pleure sur la tombe de son Chien qui pleure un compagnon3 Chien qui pleure en prĂ©sence d’ Chien qui pleure quand il voit un Chien qui pleure quand bĂ©bĂ© pleure4 Chien qui pleure en voiture5 Chien qui pleure pour problĂšmes de Ma chienne pleure chaleurs, grossesse nerveuse et dĂ©pression Mon chien pleure quand
6 Le chien des voisins pleure tout le temps, que faire ? Tout d’abord, il est essentiel de distinguer un chien qui a du chagrin d’un chien qui a simplement
 un problĂšme de cornĂ©e. Autrement dit, il importe de ne pas confondre un toutou qui pleure avec un chien dont les yeux pleurent ! Car ce n’est pas tout Ă  fait la mĂȘme chose
 De plus, certains chiens pleurent la nuit en faisant du bruit, ce qui peut provoquer des problĂšmes de voisinage. Savoir interprĂ©ter les larmes du chien En effet, les larmes coulant des yeux d’un chien ne sont pas synonymes de chagrin, mais de pathologie oculaire. On trouve souvent sur internet des vidĂ©os de toutous en larmes, sur lesquelles on est invitĂ© Ă  s’apitoyer
 alors qu’il serait plus urgent – et plus judicieux – d’emmener l’animal chez le vĂ©tĂ©rinaire ! Si les yeux de votre chien larmoient, ou qu’il pleure de vraies » larmes, on parle scientifiquement d’épiphora, c’est-Ă -dire d’un Ă©coulement anormal qui peut ĂȘtre dĂ» notamment Ă  une conjonctivite Ă  un ulcĂšre de la cornĂ©e Ă  une allergie Ă  une infection oculaire Ă  un glaucome Autant d’affections, en somme, qui sont du ressort du vĂ©tĂ©rinaire et qui en appellent Ă  quelques traitements mĂ©dicamenteux bien prĂ©cis ! En effet, les pleurs du chien sont plus souvent de l’ordre de la maladie ou de la douleur que du sentimental. En fonction de l’origine des pleurs, la signification n’est donc pas la mĂȘme. Quel le rĂŽle des larmes du chien ? Mais il arrive aussi tout simplement que les yeux du chien larmoient parce qu’une poussiĂšre y est entrĂ©e, qu’un courant d’air le gĂȘne ou encore qu’il vient de faire un effort physique dĂ©mesuré  Purement et uniquement physiologique, le rĂŽle des larmes chez le chien n’a rien Ă  voir avec les Ă©motions. Si votre chien a les larmes aux yeux, c’est parce que sa cornĂ©e a subitement besoin d’une petite opĂ©ration de nettoyage, voire d’un peu d’oxygĂšne ! Un chien qui pleure de chagrin n’est donc pas un chien qui larmoie Ă  proprement parler, mais qui Ă©met un son proche du sanglot humain ou encore, selon certains, du hurlement du loup. Un chien qui pleure gĂ©mit, se rĂ©pand en lamentations, aboie plaintivement
 mais ne se rĂ©pand pas en larmes ! Pleurs du chien les causes psychologiques Comme chez l’homme, les pleurs d’un chien peuvent ĂȘtre suscitĂ©s par des Ă©motions aussi disparates que le stress, l’angoisse de la solitude, la peur ou encore le chagrin et l’hostilitĂ©. Le chien qui pleure pour attirer l’attention Votre chien pleure devant votre porte, au pied de votre lit, Ă  cĂŽtĂ© de votre fauteuil ? Sans aucun doute, il se sent seul et cherche avant tout Ă  attirer votre attention. Vous rĂ©pondez Ă  ses pleurs en le caressant, en jouant avec lui, en lui donnant une friandise ? Vous avez tort. Plus vous cĂ©derez aux sollicitations constantes de votre toutou, plus celui-ci se comportera comme un enfant gĂątĂ© ! Si votre chien pleure dans les moments oĂč vous ĂȘtes occupĂ©, dans le but Ă©vident de vous obliger Ă  interrompre votre activitĂ© et Ă  vous intĂ©resser Ă  lui, ignorez-le. Cela ne suffit pas, ou les pleurs de votre petit compagnon vous portent sur les nerfs ? Isolez-le quelques minutes dans son panier, sa niche, une autre piĂšce, puis retournez le chercher. Le chien qui pleure la nuit Surtout chez les jeunes chiens, ou chez les chiens plus ĂągĂ©s ayant dĂ» faire face Ă  une sĂ©paration rĂ©cente – d’un commpagnon, d’un membre de la famille
 – l’angoisse de la solitude se manifeste parfois la nuit, et parvient Ă  vos oreilles sous la forme de pleurs et de plaintes
 Pour venir Ă  bout des pleurs nocturnes du chien, une seule solution ne pas y rĂ©agir. Plus votre chien vous verra surgir prĂšs de lui et plus vous lui ferez de cĂąlins dans l’espoir de le calmer, plus il redoublera de pleurs et vos nuits ne seront plus jamais tranquilles. Au moment du coucher, assurez-vous que votre chien a tout ce dont il a besoin. Cette certitude vous aidera Ă  rester bien sagement dans votre lit Ă©ventuellement avec des boules quiĂšs au lieu de courir Ă  son chevet, ce qui ne ferait qu’entretenir le problĂšme au lieu de le rĂ©soudre. Chien qui pleure quand il est seul Un chien qui pleure dĂšs qu’il se retrouve tout seul souffre d’anxiĂ©tĂ© de sĂ©paration, un trouble du comportement que vous allez devoir lui apprendre Ă  contrĂŽler. En effet, un chien attachĂ© Ă  son maĂźtre, c’est bien. Un chien qui ne supporte pas d’ĂȘtre sĂ©parĂ© de son maĂźtre, c’est trop. Par consĂ©quent, apprenez Ă  votre chien Ă  gĂ©rer progressivement la solitude Tout d’abord, aidez-le Ă  associer votre dĂ©part Ă  un Ă©vĂ©nement positif, en lui laissant, par exemple, une friandise ou un jouet, qui l’occupera quelques minutes aprĂšs que vous lui avez dit au revoir. Apprenez Ă  votre chien Ă  rester seul dans une piĂšce – toujours, si possible, avec une friandise – de plus en plus longtemps d’abord par petites tranches de 5 Ă  10 minutes, puis d’un quart d’heure, puis d’une demi-heure
 Bien sĂ»r, vous devez rĂ©sister Ă  la tentation d’ouvrir mĂȘme si vous l’entendez pleurer ou gratter Ă  la porte, autrement votre chien n’apprendra jamais Ă  rester seul ! Cessez de dire au revoir Ă  votre chien quand vous quittez la maison et de lui faire fĂȘte quand il vous saute dessus Ă  votre retour. Essayez de lui enseigner que vos allĂ©es et venues sont des Ă©vĂ©nements normaux, qui ne justifient ni chagrin ni plaisir, mais font partie de la routine de tous les jours. En le prĂ©parant psychologiquement Ă  votre absence et en le cĂąlinant Ă  outrance lorsque vous rentrez, vous admettriez implicitement, au contraire, que l’état de stress et d’anxiĂ©tĂ© de votre toutou lorsque vous n’ĂȘtes pas lĂ  est pleinement justifiĂ©. Chien qui pleure sur la tombe de son maĂźtre Les mĂ©dias publient rĂ©guliĂšrement l’histoire de chiens pleurant jour et nuit sur la tombe de leur maĂźtre dĂ©cĂ©dĂ©. Vous-mĂȘme avez peut-ĂȘtre fait l’expĂ©rience d’un toutou qui n’accepte pas la disparition d’un membre de la famille et s’obstine Ă  rester couchĂ© sur sa tombe, en poussant des gĂ©missements lamentables. Un chien qui pleure sur la tombe de son maĂźtre est la manifestation incontestable du grand cƓur de ces animaux et de leurs capacitĂ©s d’attachement sans limites
 Vous avez hĂ©ritĂ© d’un chien qui pleure sur la tombe de son maĂźtre ? Essayez de lui laisser vivre une pĂ©riode de deuil en respectant son chagrin. S’il s’agit d’un jeune chien, sans doute ses pleurs s’attĂ©nueront-ils avec le temps. Mais dans le cas d’un chien dĂ©jĂ  ĂągĂ©, vous pouvez craindre qu’il se laisse peu Ă  peu dĂ©pĂ©rir. Entourez-le de tous vos soins et de votre affection, sans l’empĂȘcher pour autant de vivre son deuil car cela ne servirait qu’à frustrer l’animal et Ă  le rendre malheureux. Chien qui pleure un compagnon Il arrive Ă©galement parfois qu’un chien soit confrontĂ© au deuil, non pas de son maĂźtre mais de l’un de ses propres compagnons Ă  quatre pattes. Si vous avez plusieurs chiens, vos toutous seront sans doute amenĂ©s Ă  nouer des liens Ă©troits entre eux, s’apaisant et se rĂ©confortant mutuellement. La mort de l’un d’entre eux provoquera donc nĂ©cessairement, pour le chien toujours en vie, la perte de prĂ©cieux repĂšres affectifs, aggravĂ©s par l’inĂ©vitable modification de ses habitudes les promenades, les jeux et les repas en solitaire, etc. Comment aider un chien qui pleure son compagnon ? Vous-mĂȘme avez probablement du chagrin, mais Ă©vitez de vous en dĂ©charger sur votre chien en lui accordant une attention accrue. De mĂȘme, ne cĂ©dez pas Ă  la tentation de consoler votre chien en essayant de lui rendre la vie plus douce notamment en l’autorisant Ă  faire des choses qu’il ne pouvait pas faire auparavant manger du chocolat, dormir dans votre lit
 Vous ne feriez qu’aggraver les choses en finissant de bouleverser complĂštement les repĂšres habituels de l’animal. Au contraire, respectez ses habitudes horaires et itinĂ©raires de promenade, moments de jeu
 et crĂ©ez de nouveaux rituels nouveaux jeux, nouveaux espaces
 dont la rĂ©gularitĂ© aidera peu Ă  peu votre chien Ă  s’apaiser. N’hĂ©sitez pas Ă  solliciter votre chien, Ă  le stimuler invitez-le Ă  rĂ©agir Ă  vos propositions d’activitĂ©s, Ă  courir, Ă  s’amuser afin que l’animal puisse dĂ©penser son Ă©nergie de façon positive plutĂŽt que de ruminer son chagrin. Chien qui pleure en prĂ©sence d’autrui A l’inverse d’un chien qui pleure dĂšs lors qu’il se retrouve tout seul, certains toutous pleurent, au contraire, lorsque la cohabitation leur pose problĂšme avec un autre animal, un bĂ©bé  Chien qui pleure quand il voit un chat La cohabitation entre un chien et un chat peut s’avĂ©rer difficile, mĂȘme si c’est gĂ©nĂ©ralement ce dernier qui s’y montre le plus rĂ©tif – en particulier lorsque le chat Ă©tait lĂ  avant ». Votre chien pleure et son poil se hĂ©risse dĂšs qu’il voit un chat ? Il a peut-ĂȘtre de mauvais souvenirs liĂ©s Ă  des coups de griffe ou Ă  des morsures
 Si le chat est le vĂŽtre, essayez de partager le mieux possible le territoire des deux animaux, afin que ceux-ci cessent de se comporter comme des ennemis. Si votre chien pleure quand il croise des chats ou encore d’autres chiens pendant vos promenades, essayez de varier vos itinĂ©raires ou, si les pleurs de votre chien vous semblent excessifs, de choisir, pour le sortir, les horaires oĂč vous risquez le moins de croiser d’autres propriĂ©taires canins ! Si ces prĂ©cautions ne suffisent pas, le port d’un collier anti-aboiement peut Ă©galement ĂȘtre une solution. Chien qui pleure quand bĂ©bĂ© pleure Si vous avez un chien, l’arrivĂ©e d’un bĂ©bĂ© dans votre foyer rĂ©clame quelques prĂ©cautions Ă©lĂ©mentaires afin d’aider votre toutou Ă  bien accueillir le nouveau venu, si fragile, qui vous demande tant d’attention. Continuez Ă  rĂ©server, autant que possible, des moments de cĂąlins et de jeux Ă  votre chien afin de lui montrer qu’il n’a pas Ă©tĂ© supplantĂ© dans votre cƓur ! Lorsque votre bĂ©bĂ© pleure, Ă©loignez l’animal, qui pourrait effectivement ĂȘtre tentĂ© d’en faire autant, les pleurs de nourrisson pouvant ĂȘtre trĂšs stressants pour un chien. Chien qui pleure en voiture Deux explications s’imposent si votre chien pleure systĂ©matiquement quand vous le faites monter dans la voiture Il relie la voiture Ă  un Ă©vĂ©nement dĂ©sagrĂ©able, comme une visite chez le vĂ©tĂ©rinaire, des trajets interminables, la perspective d’avoir mal au cƓur
 Dans ce cas, montrez-lui que la voiture peut aussi servir Ă  des activitĂ©s plaisantes une balade en forĂȘt ou sur la plage, un pique-nique en pleine nature
 Il souffre de diffĂ©rentes phobies qui se manifestent dĂšs lors que vous l’extrayez de la sĂ©curitĂ© du foyer les bruits de la circulation, les lumiĂšres de la ville, les nombreux passants ou mĂȘme les autres animaux. C’est souvent le cas de chiens ayant Ă©tĂ© adoptĂ©s sur le tard aprĂšs avoir Ă©tĂ© maltraitĂ©s par leurs prĂ©cĂ©dents maĂźtres. Dans ce dernier cas, vous aurez sans doute un peu plus de difficultĂ©s Ă  apaiser les pleurs – ou plutĂŽt les peurs – de votre chien, mĂȘme si une Ă©ducation patiente peut trĂšs bien en venir Ă  bout N’accordez pas de poids Ă  la peur de votre chien. Evitez de le caresser ou de le consoler quand il pleure. Efforcez-vous au contraire de lui faire comprendre que le milieu dans lequel vous vous trouvez est parfaitement normal vous lui transmettrez un sentiment de sĂ©curitĂ©. Si c’est un chiot, habituez-le progressivement aux trajets en voiture. Si c’est un chien dĂ©jĂ  ĂągĂ©, Ă  vous de ruser pour qu’il associe les trajets en voiture Ă  quelque chose d’agrĂ©able une friandise qu’il trouvera systĂ©matiquement sur le siĂšge arriĂšre ou de la musique certains chiens sont sensibles aux mĂ©lodies et trouveront un vĂ©ritable apaisement dans l’écoute de certains morceaux. Chien qui pleure pour problĂšmes de santĂ© Mais attention, un chien qui pleure n’est pas toujours un toutou capricieux, ou mal Ă©levĂ©, qui cherche Ă  attirer votre attention, se faire cajoler ou exprimer une peur. Il arrive aussi qu’un chien pleure en raison d’une douleur authentique, qui doit vous inciter Ă  consulter un vĂ©tĂ©rinaire pour identifier le problĂšme de santĂ© dont souffre votre petit compagnon. Ma chienne pleure chaleurs, grossesse nerveuse et dĂ©pression post-partum Chez les chiennes en chaleur, pleines ou ayant mis bas, les pleurs sont souvent dus Ă  des facteurs hormonaux. Dans certains cas, plus rares, ils peuvent Ă©galement ĂȘtre le signe d’ennuis de santĂ©, auxquels il faudra rapidement remĂ©dier. Une chienne qui pleure pendant ses chaleurs exprime seulement le bouleversement hormonal qui la bouscule et la fragilise. Si les pleurs se font trop frĂ©quents en pĂ©riode de chaleurs, vous devrez peut-ĂȘtre prendre la dĂ©cision de stĂ©riliser l’animal. Une chienne qui pleure sans raison apparente pendant les moments de jeux, en promenant un jouet en plastique dans sa gueule, est peut-ĂȘtre en proie Ă  une grossesse nerveuse. Demandez conseil Ă  votre vĂ©tĂ©rinaire, car il sera peut-ĂȘtre prĂ©fĂ©rable, lĂ  encore, de stĂ©riliser l’animal pour le protĂ©ger contre une Ă©ventuelle dĂ©pression. Une chienne qui pleure aprĂšs la mise bas doit faire l’objet d’un examen immĂ©diat, car deux facteurs peuvent ĂȘtre en jeu, aussi sĂ©rieux l’un que l’autre – l’animal subit une dĂ©pression post-partum, une pathologie qui n’est pas rare chez les chiennes soit que l’un des chiots de la portĂ©e est mort, soit que la mise bas a Ă©tĂ© Ă©prouvante – Eclampsie, hĂ©morragie, mĂ©trite aigue, prolapsus utĂ©rin
 dans les 3 Ă  5 jours suivant la mise bas, la chienne peut ĂȘtre sujette Ă  de nombreuses pathologies dont l’apparition provoqueront une souffrance plus ou moins intense et, donc, des pleurs. Montrez-vous vigilant. Mon chien pleure quand
 Dans de nombreuses situations du quotidien censĂ©es procurer du plaisir Ă  un animal familier, comme les moments de repas ou de jeux, ou qui font tout simplement partie de sa routine, un chien qui pleure doit vous alerter Chien qui pleure en mangeant une pathologie d’origine digestive est Ă  prĂ©voir, qui peut aller du simple abcĂšs Ă  des problĂšmes plus graves. Chien qui pleure quand il fait ses besoins sans doute votre chien est-il constipĂ©, ou souffre-t-il d’une infection intestinale. Chien qui pleure aprĂšs une opĂ©ration castration ou autre aprĂšs une anesthĂ©sie, l’animal peut ĂȘtre saisi de tremblements. Mais une fois que l’effet anesthĂ©siant sera dissipĂ©, ces tremblements pourront ĂȘtre remplacĂ©s par la douleur due Ă  la cicatrice, d’oĂč ses pleurs. Gardez-le au chaud et donnez-lui les antibiotiques et calmants prescrits par le vĂ©tĂ©rinaire. Rappelez-le si vous avez l’impression qu’ils ne sont pas suffisants et que votre chien pleure toujours 2 ou 3 jours aprĂšs l’opĂ©ration. Chien qui pleure, vomit, refuse de manger intoxication alimentaire, maux de ventre, pathologie plus grave
 tout est Ă  craindre dans le cas d’un chien qui ne mange pas et pleure. Une consultation rapide chez le vĂ©tĂ©rinaire s’impose. Chien qui pleure en se grattant les oreilles une otite, une infection du conduit auriculaire ou tout simplement des oreilles sales, peuvent provoquer les pleurs de votre chien ! Chien qui pleure en tournant en rond si votre chien est ĂągĂ©, il s’agit certainement du syndrome idiopathique du vieux chien ou la maladie d’Alzheimer canine pour laquelle il n’existe que des palliatifs, comme le Candilat, un oxygĂ©nateur cĂ©rĂ©bral qui doit ĂȘtre prescrit par le vĂ©tĂ©rinaire. Dans tous ces cas, une visite urgente chez le vĂ©tĂ©rinaire s’impose, et montre bien l’importance d’assurer son animal de compagnie. En effet, les larmes d’un chien peuvent ĂȘtre causĂ©es par une maladie et seule une consultation chez le vĂ©tĂ©rinaire pourra vous aider Ă  identifier le problĂšme. Le chien des voisins pleure tout le temps, que faire ? Ce n’est pas votre chien qui pleure Ă  longueur de temps, c’est pire
 c’est celui des voisins. Que faire quand le chien des voisins pleure jour et nuit ? N’attendez pas de devenir fou pour rĂ©agir. Comme en prĂ©sence de toute source sonore pouvant soit par sa durĂ©e, sa rĂ©pĂ©tition ou son intensitĂ©, porter atteinte Ă  la tranquillitĂ© du voisinage » article R. 1334-31 du Code de la SantĂ© Publique, la loi vous donne la possibilitĂ© de vous dĂ©fendre ! Si le chien de vos voisins Ă  tendance Ă  pleurer tout le temps, la nuit ou quand il est seul Ă  la maison, il est important de prendre des mesures pour arrĂȘter cette gĂȘne. ProcĂ©dez par ordre Rendez-vous chez vos voisins et informez-les de la durĂ©e et de l’intensitĂ© des pleurs de leur chien. Si l’animal est seul toute la journĂ©e, il se peut que ses propriĂ©taires n’aient pas conscience de l’étendue du problĂšme. Dans tous les cas, invitez-les Ă  y remĂ©dier. Vos voisins refusent de discuter, ou d’intervenir, et leur chien continue de vous harceler de ses pleurs ? Mettez vos dolĂ©ances noir sur blanc, en avertissant vos voisins par lettre recommandĂ©e que la lĂ©gislation en vigueur n’autorise pas le tapage diurne ni nocturne et que, en ignorant vos mises en garde, ils s’exposent Ă  des sanctions et des poursuites. Toujours pas d’amĂ©lioration ? Vous allez ĂȘtre contraint Ă  vous en remettre aux forces publiques pour faire constater l’infraction par la police municipale ou judiciaire. Une simple constatation de la part d’un agent de l’ordre suffit pour l’établissement d’un procĂšs-verbal qui pourra dĂ©boucher une amende de 450 euros et, dans les cas extrĂȘmes, Ă  la confiscation du chien. De quoi convaincre vos voisins qu’ils ont tout intĂ©rĂȘt Ă  trouver une solution pour empĂȘcher leur toutou de pleurer
 Tout d’abord, il faut savoir qu’un chien qui gĂ©mit est tout simplement un chien qui communique. En effet, le gĂ©missement est un moyen de communiquer parmi tant d’autres pour le chien, au mĂȘme titre que l’aboiement ou encore d’autres communications non verbales. Nous allons voir ici ce que cherche Ă  communiquer le chien lorsqu’il gĂ©mit et surtout que faire si ce comportement devient excessif. S’il est ponctuel, le gĂ©missement n’est pas considĂ©rĂ© comme Ă©tant un rĂ©el problĂšme de comportement. Toutefois, mĂȘme s’il n’est que trĂšs rare, il est important d’en connaĂźtre la cause. Puis, s’il est excessif, il sera d’autant plus important de chercher Ă  comprendre pourquoi le chien utilise ce moyen de communication de maniĂšre intempestive et surtout ce que cela cache pour pouvoir rĂ©soudre le problĂšme. Pourquoi mon chien gĂ©mit-il ?Mon chien gĂ©mit que faire ?Mon chien gĂ©mit pour attirer mon attentionMon chien gĂ©mit car il n’obtient pas ce qu’il dĂ©sire Mon chien gĂ©mit car il s’ennuie Mon chien gĂ©mit car il stresseCe qu’il faut retenir Pourquoi mon chien gĂ©mit-il ? Pour comprendre pourquoi votre chien couine et gĂ©mit, il est trĂšs important de l’observer et surtout d’identifier les Ă©lĂ©ments dĂ©clencheurs de cette attitude. En rĂšgle gĂ©nĂ©rale, le gĂ©missement chez le chien est utilisĂ© pour attirer l’attention de ses maĂźtres et souvent, cela fonctionne Ă  merveille. Puisque le chien obtient satisfaction en ayant toute l’attention de ses maĂźtres dĂšs qu’il couine, pourquoi ne pas reproduire ce comportement aprĂšs tout ? Puis, vous pouvez Ă©galement observer le gĂ©missement de votre chien lorsqu’il s’ennuie, lorsqu’il stress ou encore lorsqu’il n’arrive pas Ă  gĂ©rer sa frustration par exemple. Nous verrons juste aprĂšs que faire pour chacune de ces situations. En effet, un chien qui s’ennuie pourra gĂ©mir pour le faire savoir. Mais souvent, cela s’accompagnera d’autres comportements qui traduiront l’ennui des destructions, des activitĂ©s de substitution lĂ©chage excessif d’un membre par exemple, des aboiements excessifs, etc. De plus, votre chien peut gĂ©mir car il est dans un Ă©tat de stress Ă©levĂ© et que le gĂ©missement lui permet alors de pallier Ă  cet inconfort. On observera ce comportement notamment lors des dĂ©parts des maĂźtres ou la nuit par exemple. Ici, nous sommes sur un rĂ©el problĂšme d’anxiĂ©tĂ© liĂ©e Ă  la sĂ©paration. Enfin, si votre chien gĂ©mit constamment, il est important d’écarter d’éventuels problĂšmes pouvant ĂȘtre d’ordre physiques. En effet, un chien peut gĂ©mir par douleur et dans ce cas, vous devez consulter votre vĂ©tĂ©rinaire pour Ă©carter tous problĂšmes physiques. Le petit plus sachez que certaines races sont plus expressives que d’autres. Je pense notamment aux Berger Allemand ou aux Husky par exemple qui sont de vraies pipelettes ! La premiĂšre chose Ă  faire est bien entendu de s’assurer auprĂšs de votre vĂ©tĂ©rinaire que votre chien n’est pas douloureux et qu’il n’exprime pas, par le biais des gĂ©missements, un inconfort physique. Si la raison mĂ©dicale est Ă©cartĂ©e, vous pouvez alors travailler sur plusieurs points Mon chien gĂ©mit pour attirer mon attention A titre personnel, j’ai remarquĂ© que ma chienne se mettait Ă  gĂ©mir dĂšs lors que je ne la sortais pas aux heures habituelles. Ainsi, pour pallier Ă  cela, j’ai volontairement proposĂ© des sorties systĂ©matiquement Ă  des heures diffĂ©rentes afin qu’elle ne s’installe pas dans une routine. J’ai dĂ» prendre sur moi et ignorer systĂ©matiquement ses demandes » qu’elle exprimait par le biais du gĂ©missement. Ignorer un chien qui gĂ©mit c’est ne pas le regarder, ne pas le toucher ni lui parler. C’est trĂšs important de n’avoir aucunes interactions sociales Ă  ce moment lĂ  car, mĂȘme si vous parlez Ă  votre chien pour le gronder ou lui demander de se taire il prendra cela comme une validation de son comportement et le rĂ©itĂ©rera. Mon chien gĂ©mit car il n’obtient pas ce qu’il dĂ©sire Dans ce cas, vous devez apprendre Ă  votre chien Ă  gĂ©rer sa frustration car c’est souvent parce qu’ils sont habituĂ©s Ă  toujours obtenir gain de cause qu’ils ont du mal Ă  gĂ©rer leurs Ă©motions lorsqu’ils n’obtiennent pas ce qu’ils souhaitent. On a souvent tendance Ă  toujours faire en sorte de satisfaire nos chiens et rĂ©pondre Ă  toutes leurs demandes pour les rendre heureux », mais force est de constater que cela ne leur rend pas service sur le long terme. Un chien doit apprendre qu’il n’obtiendra pas toujours satisfaction dĂšs qu’il le souhaite, vous devez toujours rester Ă  l’initiative et faire comprendre Ă  votre chien que c’est en renonçant qu’il gagnera et non en insistant. Imaginez deux minutes si nous, adultes, n’avions pas appris Ă  gĂ©rer nos frustrations
 Nous serions sans cesse entrain de faire des caprices tels des enfants qui n’ont pas leur paquet de bonbons dans le supermarchĂ©. Ce serait invivable au quotidien pour nous, mais aussi et surtout pour les personnes qui nous entourent. Et bien pour votre chien c’est la mĂȘme chose. Il doit apprendre Ă  gĂ©rer sa frustration pour s’intĂ©grer au mieux Ă  votre foyer mais aussi Ă  la sociĂ©tĂ© de maniĂšre plus gĂ©nĂ©rale. Mon chien gĂ©mit car il s’ennuie Il n’y a rien de pire qu’un chien qui s’ennuie. Pour pallier Ă  cela, il faut non pas gĂ©rer le problĂšme lorsqu’il se prĂ©sente mais faire en sorte que le problĂšme ne se prĂ©sente pas. En clair, vous devez proposer des occupations et des activitĂ©s Ă  votre chien rĂ©guliĂšrement, quotidiennement et adaptĂ©es Ă  son besoin de dĂ©pense afin qu’il puisse Ă©vacuer son trop plein d’énergie. Ainsi, rallongez la durĂ©e et/ou la frĂ©quence et/ou la qualitĂ© des balades, proposez Ă  votre chien une activitĂ© sportive telle que le cani-vtt par exemple, jouez avec lui Ă  des jeux ludiques et Ă©ducatifs, proposez-lui des occupations lorsqu’il est Ă  la maison, faites rĂ©guliĂšrement des petites leçons d’éducation en lui apprenant de nouvelles indications rigolotes pour le stimuler mentalement, etc. Ce qu’il faut avoir en tĂȘte lorsque l’on parle de dĂ©penser son chien, c’est qu’il ne suffit pas de le dĂ©penser physiquement. Un chien aura besoin d’ĂȘtre dĂ©pensĂ©, certes, physiquement mais aussi et surtout mentalement et de maniĂšre olfactive. Mon chien gĂ©mit car il stresse Si votre chien gĂ©mit parce qu’il stress, il sera trĂšs important de comprendre les situations et environnements qui le mettent dans cet Ă©tat et faire un travail de confiance et de rééquilibre Ă©motionnel. Pour se faire, je vous recommande de faire appel Ă  un professionnel du comportement canin Ă©ducateur canin ou vĂ©tĂ©rinaire pour qu’il parvienne Ă  vous aider dans ce processus. Un chien peut stresser dans diverses situations et dans divers environnements, mais de maniĂšre gĂ©nĂ©rale, les chiens qui gĂ©missent par stress sont des chiens qui ne tolĂšrent/acceptent pas la solitude et l’éloignement de leur maĂźtre. Je vous invite donc fortement Ă  travailler ou retravailler l’apprentissage de la solitude avec votre chien pour qu’il vive mieux vos dĂ©parts et absences. Par exemple, faites des petites absences de quelques minutes, isolez votre chien dans une piĂšce, habituez-le Ă  rester seul dans une piĂšce, mĂȘme lorsque vous ĂȘtes chez vous, n’acceptez pas qu’il vous suive partout, rendez vos dĂ©parts positifs avec un jouet d’occupation, ne lui faites pas la fĂȘte avant de partir ou lorsque vous rentrez, etc. Un autre exemple, si votre chien gĂ©mit lors des promenades, dans des environnements oĂč il n’est pas Ă  l’aise, tentez de dĂ©vier son comportement en lui proposant une activitĂ© qu’il aime bien, en modifiant Ă©ventuellement l’environnement allez dans une rue plus calme si c’est la foule qui le fait gĂ©mir par exemple. Le plus important sera de travailler par immersion mais surtout de maniĂšre progressive pour qu’il assimile les Ă©ventuels environnements stressants pour lui Ă  quelque chose de normal, courant mais surtout positif. Le petit plus sachez qu’il existe des colliers diffuseurs de phĂ©romones apaisantes, appelĂ©es Apaisine, proposĂ©s spĂ©cifiquement pour les chiens par la marque Adaptil, et qui pourront aider votre chien Ă  mieux gĂ©rer ses Ă©motions, et notamment son anxiĂ©tĂ© liĂ©e Ă  la sĂ©paration. Aperçu Produit Prix 1 ADAPTIL Calm – Anti-stress pour chien – Collier Moyens et Grands Chiens – Taille M/L 25,90 EUR Acheter sur Amazon 2 BEAPHAR – NO STRESS – Collier calmant Ă  la ValĂ©riane pour chien – RĂ©duit le stress et les... 8,99 EUR 7,64 EUR Acheter sur Amazon 3 BEAPHAR – CANICOMFORT - Collier calmant aux phĂ©romones pour chien – RĂ©duit le stress et les... 19,95 EUR 18,96 EUR Acheter sur Amazon 4 Collier Apaisant pour Chiens, Collier Calmant pour Chiens, Collier pour Chien pour Apaiser, Calmant... 19,99 EUR Acheter sur Amazon 5 ADAPTIL Junior – Anti-stress pour chien – Collier Pour Chiots 23,90 EUR Acheter sur Amazon Surtout, si votre chien gĂ©mit parce qu’il stress, ne le sanctionnez pas, ne le grondez pas, ne le punissez pas ! Cela ne ferait qu’augmenter son stress et son mal-ĂȘtre. Attachez vous davantage Ă  trouver la source de son inconfort Ă©motionnel et veillez Ă  traiter la cause du problĂšme le stress plutĂŽt que le symptĂŽme du problĂšme les gĂ©missements. Pour conclure, vous l’aurez compris, le plus important dans la rĂ©solution de ce problĂšme est l’identification de la cause du problĂšme. Un Ă©lĂ©ment souvent oubliĂ© dans le processus d’éducation Éduquer son animal c’est bien, mais il faut aussi impĂ©rativement penser Ă  protĂ©ger son chien contre les alĂ©as de la vie. Pour ça, pensez Ă  souscrire Ă  une assurance pour votre chien. Vous pouvez utiliser ce comparateur gratuit pour comparer les diffĂ©rentes offres. Ce qu’il faut retenir Consultez votre vĂ©tĂ©rinaire pour Ă©carter tout inconfort physique Ne rĂ©pondez plus Ă  toutes les demandes d’attention de votre chien Ignorez-le en lui tournant le dos et dĂšs qu’il a renoncĂ©, appelez le pour lui proposer un contact Soyez toujours Ă  l’initiative des contacts avec votre chien caresses, jeux, etc. DĂ©pensez votre chien rĂ©guliĂšrement est de maniĂšre qualitative Travaillez la notion de frustration pour Ă©viter tout dĂ©bordement Apprenez Ă  votre chien qu’ĂȘtre seul c’est cool ! Ne rassurez jamais par une caresse un chien qui gĂ©mit DĂ©viez le comportement et amenez le progressivement et positivement vers ce qui le fait Ă©ventuellement stresser Faites des sĂ©ances courtes mais rĂ©guliĂšres d’immersion dans des environnements/situations qui le font gĂ©mir Je vous recommande de contacter un professionnel du comportement pour vous aider Ă  rĂ©soudre ce problĂšme s’il persiste. Vous n’avez peut-ĂȘtre pas la bonne attitude ou pas la bonne mĂ©thode qui corresponde rĂ©ellement au problĂšme de votre chien. Le professionnel pourra vous aider dans ce cas Ă  comprendre la cause du problĂšme et ainsi retrouver un Ă©quilibre. Derniers mots et recommandations importantes Aimer et Ă©duquer son chien c'est aussi le protĂ©ger contre les alĂ©as de la vie. C'est pourquoi je vous recommande vivement de souscrire Ă  une assurance santĂ© pour chien dĂšs que possible. Cela vous Ă©vitera des frais de vĂ©tĂ©rinaires astronomiques en cas d'accident ou maladie. J'ai placĂ©, ci-dessous, un comparateur d'assurances totalement gratuit que j'ai moi-mĂȘme personnalisĂ©. Vous y trouverez les meilleures offres du marchĂ©, Ă  partir de 3,90€ par mois. Sommaire Chiot qui pleure, pourquoi ?Chien qui hurle toute la journĂ©e en mon absence, que faire ?Chiot qui pleure, pourquoi ?A son arrivĂ©e Ă  la maison, le chiot est brutalement sĂ©parĂ© de sa mĂšre, de sa fratrie et de l’endroit qu’il connaĂźt. Le chiot va naturellement reporter l’attachement qu’il avait Ă  sa mĂšre sur vous. Ainsi, votre absence sera source d’anxiĂ©tĂ© pour lui. Cette anxiĂ©tĂ© se manifestera par un chiot qui pleure la nuit ou gĂ©mit afin de solliciter votre compagnie et votre rĂ©confort. Vous ĂȘtes dans une phase d’éducation et d’apprentissage de la solitude. La mĂšre initie naturellement le dĂ©tachement du chiot vers 4 mois. Les chiots Ă©tant adoptĂ©s jeunes, vous allez devoir vous mĂȘme faire le travail et parfois prĂ©cocement, car vous n’ĂȘtes pas lĂ  24h/24h Ă  la maison. On comprend ainsi pourquoi il est recommandĂ© d’adopter le chiot Ă  3 toute sĂ©paration avec votre chiot, il est primordial, de vous assurer d’avoir rĂ©pondu Ă  tous ses besoins jeux, exercice physique, sortie hygiĂ©nique, balade, lieu de couchage rassurant et agrĂ©able, jouets Ă  disposition pour passer l’ennui, repas, etc. Tout commence la premiĂšre nuit qu’il passera seul. Cette sĂ©paration, mĂȘme si vous ĂȘtes dans la mĂȘme maison, est source d’anxiĂ©tĂ© pour le chiot. Il va alors aboyer la nuit, couiner et pleurer pour vous appeler. Un chiot qui pleure ou un chien qui couine donne envie d'ĂȘtre rassurĂ©. Mais il faut l’ignorer complĂštement et ne pas rĂ©pondre Ă  ses appels. N’allez pas le voir et ne lui parlez pas. Si vous cĂ©dez, vous renforcez son comportement, et il ancrera que s’il aboie ou pleure vous irez le voir, ce qui augmentera les manifestations et il n’apprendra pas Ă  rester seul. Patience, le chiot va apprendre dur encore pour le chiot votre absence durant la journĂ©e. Il va falloir l’aider Ă  “dĂ©dramatiser” ce moment. Ainsi, lors de vos dĂ©parts, ne crĂ©ez pas de rituel. Le chiot repĂšre rapidement vos habitudes avant de le laisser, tel que de s’habiller, prendre les clefs, ou pire la petite phrase du type “ne t’inquiĂšte pas je reviens tout de suite”, ou encore le cĂąlin excessif avant de le quitter. Cela annonce en avance le moment redoutĂ© et fait monter son anxiĂ©tĂ©. Ignorez le 15 minutes avant de partir, partez ensuite rapidement quitte Ă  vous habiller dehors. De mĂȘme, Ă  votre retour, ignorez le chiot le temps qu’il se calme. Vous pouvez aussi crĂ©er des faux dĂ©part, pour dĂ©sensibiliser le chien Ă  votre prĂ©paration avant le dĂ©part secouer les clefs, mettre son manteau et le retirer, claquer la porte sans partir
. Pensez Ă  bien le sortir avant de le laisser et Ă  mettre Ă  sa disposition des jouets pour Ă©viter l’ennui. Parfois, laisser un jouet avec de la nourriture permet de faire de la sĂ©paration un moment agrĂ©able et oublier l’angoisse de la sĂ©paration. Pour faciliter la pĂ©riode de l'adoption, on peut apporter de l’élevage un linge imprĂ©gnĂ© de l’odeur de la chienne ce qui rassure rapidement le chiot. Vous pouvez Ă©galement avoir recours aux phĂ©romones de synthĂšse. Elles miment les phĂ©romones apaisantes de la chienne allaitante ce qui calme et renforce la confiance en eux des chiots. Ces phĂ©romones se prĂ©sentent soit en diffuseurs soit en collier Ă  faire porter en continu au chiot. Il existe Ă©galement des complĂ©ments alimentaires qui apaisent le chien en cas de situation de stress. Votre vĂ©tĂ©rinaire sera le mieux placĂ© pour vous aider dans le choix de telle ou telle thĂ©rapie. Et surtout, rien ne sert de hurler sur un chiot qui aboie vous ne feriez qu’augmenter son stress. Un chiot qui n'a pas appris Ă  rester seul deviendra un chien qui pleure et qui hurle en votre qui hurle toute la journĂ©e en mon absence, que faire ?L’anxiĂ©tĂ© de sĂ©paration est le trouble comportemental le plus frĂ©quent chez le chien adulte. Elle s’exprime de diverses façons. GĂ©nĂ©ralement, le chien hurle et pleure en continu en l'absence de son maĂźtre. Ceci s’accompagne souvent de destruction, d’agitation et de dĂ©fĂ©cation et de miction, parfois mĂȘme automutilation lĂ©chage des membres. Seul le retour du maĂźtre apaise le chien. Ces chiens sont trĂšs proches de leur maĂźtre et restent souvent Ă  leur contact. Ils les suivent partout mĂȘme dans la maison. Il s’agit d’un trouble du comportement peut apparaĂźtre lorsque le dĂ©tachement du chiot Ă  son maĂźtre ne s’est pas fait correctement. Le maĂźtre a sur-rĂ©pondu aux sollicitations du chiot et a induit une dĂ©pendance affective. Ce trouble peut aussi survenir suite Ă  un changement brutal dans l’environnement de l’animal arrivĂ©e d’un enfant, dĂ©mĂ©nagement, changement de rythme de vie
 ou lors de vieillissement. Pour corriger ce trouble du comportement, il faut reprendre les mĂȘmes rĂšgles qu’avec le chiot rĂ©pondre Ă  ses besoins exercices, jeux
, arrĂȘt des rituels de dĂ©part et de retour notamment, dĂ©sensibilisation en crĂ©ant de faux dĂ©parts, apprendre au chien Ă  dormir seul et Ă  ĂȘtre dans une piĂšce sĂ©parĂ©e. Pour initier le dĂ©tachement, il ne faut pas rĂ©pondre Ă  toutes ses sollicitations de contact. C’est Ă  vous d’initier le contact. La sĂ©paration doit ĂȘtre progressive et il faut s’exercer mĂȘme Ă  la maison. On allonge progressivement le temps d’absence et on rĂ©compense le chien quand il se calme. Si Ă  votre retour le chien a fait des bĂȘtises, il ne faut surtout pas le punir, ni ranger devant lui au risque de renforcer son cela ne fonctionne pas, il est prĂ©fĂ©rable de voir son vĂ©tĂ©rinaire voire de consulter un vĂ©tĂ©rinaire comportementaliste. AprĂšs l’évaluation de votre chien, ces derniers sauront vous donner des conseils spĂ©cifiques et adaptĂ©s Ă  votre situation. Parfois mĂȘme cette thĂ©rapie comportementale sera complĂ©tĂ©e de traitement mĂ©dicaux pour soulager l'anxiĂ©tĂ© du chien qui pleure et qui chien qui pleure et qui hurle peut exprimer une anxiĂ©tĂ© de sĂ©paration dont l’origine vient d’un dĂ©faut du dĂ©tachement du chiot avec son maĂźtre. Le chiot doit apprendre Ă  ĂȘtre seul et se dĂ©tacher de son maĂźtre. Certains chiens y seront plus prĂ©disposĂ©s que d’autre. C’est un trouble du comportement trĂšs gĂȘnant pouvant amener par les aboiements Ă  des litiges avec le voisinage. Mais, c’est surtout pour votre chien l’expression d’une profonde anxiĂ©tĂ©, qu’il faut prendre rapidement en charge. Si vous avez un chien qui pleure et qui hurle, parlez en avec votre vĂ©tĂ©rinaire pour mettre en place la thĂ©rapie comportementale la plus adaptĂ©e Ă  votre Des lecteurs ont trouvĂ© cet article utile Et vous ?Cet article vous-a-t-il Ă©tĂ© utile ?À lire aussi Le chien traditionnellement prĂ©sentĂ© comme le meilleur ami de l'homme jouit d'un statut particulier en littĂ©rature en raison de la place qu'il occupe aussi dans la sociĂ©tĂ©. Que reprĂ©sente-t-il au fond ? Est-il la simple incarnation de la fidĂ©litĂ© ? de la soumission Ă  l'homme ? de l'endurance ? Si l'on se fie aux convictions des auteurs, la race canine reflĂšte souvent des vertus que l'homme est incapable d'incarner pleinement IL POSSÈDE LA BEAUTÉ SANS LA VANITÉ, LA FORCE SANS L’INSOLENCE, LE COURAGE SANS LA FÉROCITÉ ET TOUTES LES VERTUS DE L’HOMME SANS SES VICES. » Lord BYRON Il apparaĂźt souvent comme le moyen de questionner le comportement humain, de s'interroger sur la sociĂ©tĂ©. Lisons les fables qui le mettent en scĂšne, les rĂ©cits autobiographiques ou de fiction qui lui accordent une attention particuliĂšre, Ă  l'instar de Dialogue de bĂȘtes de Colette. TantĂŽt on le voit aux cĂŽtĂ©s de son maĂźtre, tantĂŽt on observe son Ă©volution au contact d'autres animaux, comme le chat, le loup... Sa dimension allĂ©gorique apparaĂźt Ă©vidente et offre plusieurs interprĂ©tations. Lisons quelques textes qui lui sont dĂ©diĂ©s. FABLES D’ESOPE LE LOUP ET LE CHIEN Un loup voyant un trĂšs gros chien attachĂ© par un collier lui demanda Qui t’a liĂ© et nourri de la sorte ? » - Un chasseur, rĂ©pondit le chien. - Ah ! Dieu garde de cela le loup qui m’est cher ! Autant la faim qu’un collier pesant ! » Cette fable montre que dans le malheur on n’a mĂȘme pas les plaisirs du ventre. DE DEUX CHIENS Un Chien Ă©tait tellement accoutumĂ© Ă  mordre tous ceux qu'il rencontrait, que son MaĂźtre crut ĂȘtre obligĂ© de lui attacher au col une sonnette, afin que tout le monde s'en donnĂąt de garde. Le Chien, tout fier de ce nouvel ornement, s'imagina que c'Ă©tait une rĂ©compense de son courage et de sa vertu, et se mit Ă  regarder tous les autres Chiens avec mĂ©pris. Il y en avait un parmi eux, que son Ăąge et ses services rendaient respectable. " Mon ami, lui dit-il, tu ne prends pas garde que cette sonnette est plutĂŽt une marque de la mĂ©chancetĂ© de tes mƓurs, que la rĂ©compense de ta vertu. " Du Chien qui ne vint pas en aide Ă  l'Âne contre le Loup parce que l'Âne ne lui avait pas donnĂ© de pain Un Dogue assez fort pour vaincre non seulement des Loups mais encore des Ours avait fait une longue route avec un Âne qui portait un sac plein de pain. Chemin faisant, l'appĂ©tit vint. L'Âne, trouvant un prĂ©, remplit abondamment son ventre d'herbes verdoyantes. Le Chien de son cĂŽtĂ© priait l'Âne de lui donner un peu de pain pour ne pas mourir de faim. Mais l'autre, bien loin de lui donner du pain, le tournait en dĂ©rision et lui conseillait de brouter l'herbe avec lui. LĂ -dessus, l'Âne voyant un Loup approcher, demanda au Chien de venir Ă  son aide. Il rĂ©pondit " Tu m'as conseillĂ© de paĂźtre pour apaiser ma faim, moi Ă  mon tour je te conseille de te dĂ©fendre contre le Loup avec les fers de tes sabots. " En disant ces mots, il partit, abandonnant en plein combat son ingrat compagnon condamnĂ© Ă  servir bientĂŽt de pĂąture Ă  son ravisseur. Cette fable montre que celui qui ne fournit pas son aide Ă  ceux qui la rĂ©clament est d'habitude abandonnĂ© Ă  son tour en cas de nĂ©cessitĂ©. Du PĂšre de famille reprochant Ă  son Chien d'avoir laissĂ© prendre ses Poules Un PĂšre de famille ayant oubliĂ© de fermer l'abri dans lequel ses Poules passaient la nuit, au lever du jour trouva que le Renard les avait toutes tuĂ©es et emportĂ©es. IndignĂ© contre son Chien comme s'il avait mal gardĂ© son bien, il l'accablait de coups. Le Chien lui dit " Si toi, Ă  qui tes Poules donnaient des Ɠufs et des poussins, tu as Ă©tĂ© nĂ©gligent Ă  fermer ta porte, quoi d'Ă©tonnant Ă  ce que moi, qui n'en tire aucun profit, enseveli dans un profond sommeil, je n'aie pas entendu venir le Renard ". Cette fable veut dire qu'il ne faut attendre des Serviteurs de la maison aucune diligence, si le MaĂźtre lui-mĂȘme est nĂ©gligent. DE L'ANE ET DU PETIT CHIEN Un homme qui avait un chien de Malte et un Ăąne jouait constamment avec le chien. Allait-il dĂźner dehors, il lui rapportait quelque friandise, et, quand le chien s’approchait la queue frĂ©tillante, il la lui jetait. Jaloux, l’ñne accourut vers le maĂźtre, et se mettant Ă  gambader, il l’atteignit d’un coup de pied. Le maĂźtre en colĂšre le fit reconduire Ă  coups de bĂąton et attacher au rĂątelier. Cette fable montre que tous ne sont pas faits pour les mĂȘmes choses. trad. E. Chambry LE CHIEN ENDORMI ET LE LOUP Un chien dormait devant une ferme. Un loup fondit sur lui, et il allait faire de lui son repas, quand le chien le pria de ne pas l’immoler tout de suite À prĂ©sent, dit-il, je suis mince et maigre ; mais attends quelque temps mes maĂźtres vont cĂ©lĂ©brer des noces ; moi aussi j’y prendrai de bonnes lippĂ©es, j’engraisserai et je serai pour toi un manger plus agrĂ©able. » Le loup le crut et s’en alla. À quelque temps de lĂ  il revint, et trouva le chien endormi dans une piĂšce haute de la maison ; il s’arrĂȘta en bas et l’appela, lui rappelant leurs conventions. Alors le chien Ô loup, dit-il, si Ă  partir d’aujourd’hui tu me vois dormir devant la ferme, n’attends plus de noces » Cette fable montre que les hommes sensĂ©s, quand ils se sont tirĂ©s d’un danger, s’en gardent toute leur vie. LES CHIENS RÉCONCILIÉS AVEC LES LOUPS Les loups dirent aux chiens Pourquoi, Ă©tant de tout point pareils Ă  nous, ne vous entendez-vous pas avec nous, comme des frĂšres ? Car nous ne diffĂ©rons en rien, sauf de pensĂ©e. Nous, nous vivons dans la libertĂ© ; vous, soumis et asservis aux hommes, vous endurez d’eux les coups, vous portez des colliers et vous gardez les troupeaux ; et quand vos maĂźtres mangent, ils ne vous jettent que les os. Mais croyez-nous ; livrez-nous tous les troupeaux et nous les mettrons en commun pour nous en rassasier. » Les chiens prĂȘtĂšrent l’oreille Ă  ces propositions ; et les loups, pĂ©nĂ©trant Ă  l’intĂ©rieur de l’étable, Ă©gorgĂšrent d’abord les chiens. Tel est le salaire que reçoivent ceux qui trahissent leur patrie. LE CHIEN QUI POURSUIT UN LION ET LE RENARD Un chien de chasse, ayant aperçu un lion, s’était mis Ă  sa poursuite. Mais le lion se retourna et se mit Ă  rugir. Alors le chien eut peur et rebroussa chemin. Un renard le vit et lui dit Pauvre sire, tu poursuivais le lion, et tu n’as mĂȘme pas pu supporter son rugissement. » On pourrait conter cette fable Ă  propos des prĂ©somptueux qui se mĂȘlent de dĂ©nigrer des gens plus puissants qu’eux, et qui se rejettent brusquement en arriĂšre, quand ceux-ci leur font tĂȘte. LES CHIENS AFFAMÉS Des chiens affamĂ©s virent des peaux qui trempaient dans une riviĂšre. Ne pouvant les atteindre, ils convinrent entre eux de boire toute l’eau, pour arriver ensuite aux peaux. Mais il advint qu’à force de boire ils crevĂšrent avant d’atteindre les peaux. Ainsi certains hommes se soumettent, dans l’espĂ©rance d’un profit, Ă  des travaux dangereux, et se perdent avant d’atteindre l’objet de leurs dĂ©sirs. LE CHIEN DE COMBAT ET LES CHIENS Un chien, nourri dans une maison, Ă©tait dressĂ© Ă  combattre les bĂȘtes fauves. Un jour qu’il en vit beaucoup rangĂ©es en ligne, il brisa le collier de son cou et s’enfuit par les rues. D’autres chiens l’ayant vu, puissant comme un taureau, lui dirent Pourquoi te sauves-tu ? — Je sais bien, rĂ©pondit-il, que je vis dans l’abondance et que j’ai toutes les satisfactions de l’estomac, mais je suis toujours prĂšs de la mort, en combattant les ours et les lions. » Alors les chiens se dirent entre eux Nous avons une belle vie, quoique pauvre, nous qui ne combattons ni les lions, ni les ours. » Il ne faut pas, pour la bonne chĂšre et la vaine gloire, attirer sur soi le danger, mais l’éviter au contraire. LE CHIEN INVITÉ ou L’HOMME ET LE CHIEN Un homme prĂ©parait un dĂźner pour traiter un de ses amis et familiers. Son chien invita un autre chien. Ami, lui dit-il, viens cĂ©ans dĂźner avec moi. » L’invitĂ© arriva plein de joie, et s’arrĂȘta Ă  regarder le grand dĂźner, murmurant dans son cƓur Oh ! quelle aubaine inattendue pour moi ! Je vais bĂąfrer et m’en donner tout mon soĂ»l, de maniĂšre Ă  n’avoir pas faim de tout demain. » Tandis qu’il parlait ainsi Ă  part lui, tout en remuant la queue, comme un ami qui a confiance en son ami, le cuisinier le voyant tourner la queue de-ci, de-lĂ , le prit par les pattes et le lança soudain par la fenĂȘtre. Et le chien s’en retourna en poussant de grands cris. Il trouva sur sa route d’autres chiens ; l’un d’eux lui demanda Comment as-tu dĂźnĂ©, l’ami ? » Il lui rĂ©pondit À force de boire je me suis enivrĂ© outre mesure, et je ne sais mĂȘme pas par oĂč je suis sorti. » Cette fable montre qu’il ne faut pas se fier Ă  ceux qui font les gĂ©nĂ©reux avec le bien d’autrui. LE CHIEN ENDORMI ET LE LOUP Un chien dormait devant une ferme. Un loup fondit sur lui, et il allait faire de lui son repas, quand le chien le pria de ne pas l’immoler tout de suite À prĂ©sent, dit-il, je suis mince et maigre ; mais attends quelque temps mes maĂźtres vont cĂ©lĂ©brer des noces ; moi aussi j’y prendrai de bonnes lippĂ©es, j’engraisserai et je serai pour toi un manger plus agrĂ©able. » Le loup le crut et s’en alla. À quelque temps de lĂ  il revint, et trouva le chien endormi dans une piĂšce haute de la maison ; il s’arrĂȘta en bas et l’appela, lui rappelant leurs conventions. Alors le chien Ô loup, dit-il, si Ă  partir d’aujourd’hui tu me vois dormir devant la ferme, n’attends plus de noces » Cette fable montre que les hommes sensĂ©s, quand ils se sont tirĂ©s d’un danger, s’en gardent toute leur vie. DU CHIEN ET DE SON IMAGE Un Chien traversant une riviĂšre sur une planche, tenait dans sa gueule un morceau de chair, que la lumiĂšre du Soleil fit paraĂźtre plus gros dans l’eau, comme c’est l’ordinaire. Son aviditĂ© le poussa Ă  vouloir prendre ce qu’il voyait, et il lĂącha ce qu’il portait, pour courir aprĂšs cette ombre. C’est ainsi que sa gourmandise fut trompĂ©e, et il apprit Ă  ses dĂ©pens qu’il vaut mieux conserver ce que l’on possĂšde, que de courir aprĂšs ce qu’on n’a pas. l LA FONTAINE Le Chien lĂąchant sa proie pour l’ombre Chacun se trompe ici-bas On voit courir aprĂšs l’ombre Tant de fous qu’on n’en sait pas La plupart du temps le nombre. Au Chien dont parle Ésope il faut les renvoyer. Ce Chien, voyant sa proie en l’eau reprĂ©sentĂ©e, La quitta pour l’image, et pensa se noyer. La riviĂšre devint tout d’un coup agitĂ©e ; À toute peine il regagna les bords, Et n’eut ni l’ombre ni le corps. LE LOUP ET LE CHIEN Un loup n'avait que les os et la peau, Tant les chiens faisaient bonne garde. Ce loup rencontre un dogue aussi puissant que beau, Gras, poli, qui s'Ă©tait fourvoyĂ© par mĂ©garde. L'attaquer, le mettre en quartiers, Sire loup l'eĂ»t fait volontiers; Mais il fallait livrer bataille, Et le mĂątin Ă©tait de taille A se dĂ©fendre hardiment. Le loup donc, l'aborde humblement, Entre en propos, et lui fait compliment Sur son embonpoint, qu'il admire. Il ne tiendra qu'Ă  vous, beau sire, D'ĂȘtre aussi gras que moi, lui repartit le chien. Quittez les bois, vous ferez bien Vos pareils y sont misĂ©rables, Cancres, hĂšres,et pauvres diables, Dont la condition est de mourir de faim. Car quoi ? rien d'assurĂ©; point de franche lippĂ©e ; Tout Ă  la pointe de l'Ă©pĂ©e. Suivez moi, vous aurez un bien meilleur destin.» Le loup reprit Que me faudra-t-il faire ? - Presque rien, dit le chien donner la chasse aux gens Portants bĂątons et mendiants ; Flatter ceux du logis, Ă  son maĂźtre complaire Moyennant quoi votre salaire Sera force reliefs de toutes les façons Os de poulets, os de pigeons, Sans parler de mainte caresse.» Le loup dĂ©jĂ  se forge une fĂ©licitĂ© Qui le fait pleurer de tendresse Chemin faisant, il vit le cou du chien pelĂ©. "Qu'est-ce lĂ  ? lui dit-il. - Rien. - Quoi ? rien ? -Peu de chose. Mais encor ? - Le collier dont je suis attachĂ© De ce que vous voyez est peut-ĂȘtre la cause. - AttachĂ© ? dit le loup vous ne courez donc pas OĂč vous voulez? - Pas toujours; mais qu'importe ? - Il importe si bien, que de tous vos repas Je ne veux en aucune sorte, Et ne voudrais pas mĂȘme Ă  ce prix un trĂ©sor." Cela dit, maĂźtre loup s'enfuit, et court encor. l FABLES DE FLORIAN 18Ăšme siĂšcle La brebis et le chien La brebis et le chien, de tous les temps amis, Se racontaient un jour leur vie infortunĂ©e. Ah ! disait la brebis, je pleure et je frĂ©mis Quand je songe aux malheurs de notre destinĂ©e. Toi, l'esclave de l'homme, adorant des ingrats, Toujours soumis, tendre et fidĂšle, Tu reçois, pour prix de ton zĂšle, Des coups et souvent le trĂ©pas. Moi, qui tous les ans les habille, Qui leur donne du lait, et qui fume leurs champs, Je vois chaque matin quelqu'un de ma famille AssassinĂ© par ces mĂ©chants. Leurs confrĂšres les loups dĂ©vorent ce qui reste. Victimes de ces inhumains, Travailler pour eux seuls, et mourir par leurs mains, VoilĂ  notre destin funeste ! Il est vrai, dit le chien mais crois-tu plus heureux Les auteurs de notre misĂšre ? Va, ma soeur, il vaut encor mieux Souffrir le mal que de le faire. Le Chien et le Chat Un chien, vendu par son maĂźtre, Brisa sa chaĂźne, et revint Au logis qui le vit naĂźtre. Jugez de ce qu'il devint Lorsque, pour prix de son zĂšle, Il fut, de cette maison, Reconduit par le bĂąton Vers sa demeure nouvelle. Un vieux chat, son compagnon, Voyant sa surprise extrĂȘme, En passant lui dit ce mot - Tu croyais donc, pauvre sot, Que c'est pour nous qu'on nous aime ! L'Ecureuil, le Chien et le Renard Un gentil Ă©cureuil Ă©tait le camarade, Le tendre ami d'un beau danois. Un jour qu'ils voyageaient comme Oreste et Pylade, La nuit les surprit dans un bois. En ce lieu point d'auberge ; ils eurent de la peine À trouver oĂč se bien coucher. Enfin le chien se mit dans le creux d'un vieux chĂȘne, Et l' Ă©cureuil plus haut grimpa pour se nicher. Vers minuit, c'est l'heure des crimes, Longtemps aprĂšs que nos amis En se disant bonsoir se furent endormis, Voici qu'un vieux renard affamĂ© de victimes Arrive au pied de l' arbre, et, levant le museau, Voit l' Ă©cureuil sur un rameau. Il le mange des yeux, humecte de sa langue Ses lĂšvres qui, de sang, brĂ»lent de s'abreuver ; Mais jusqu' Ă  l' Ă©cureuil il ne peut arriver Il faut donc par une harangue L'engager Ă  descendre ; et voici son discours Ami, pardonnez, je vous prie, Si, de votre sommeil, j'ose troubler le cours, Mais le pieux transport dont mon Ăąme est remplie Ne peut se contenir ; je suis votre cousin germain. Votre mĂšre Ă©tait sƓur de feu mon digne pĂšre. Cet honnĂȘte homme, hĂ©las ! Ă  son heure derniĂšre, M'a tant recommandĂ© de chercher son neveu Pour lui donner moitiĂ© du peu Qu' il m'a laissĂ© de bien ! Venez donc, mon cher frĂšre, Venez, par un embrassement, Combler le doux plaisir que mon Ăąme ressent. Si je pouvois monter jusqu'aux lieux oĂč vous ĂȘtes, Oh ! J'y serais dĂ©jĂ , soyez-en bien certain. Les Ă©cureuils ne sont pas bĂȘtes, Et le mien Ă©tait fort malin ; Il reconnaĂźt le patelin, Et rĂ©pond d'un ton doux je meurs d' impatience De vous embrasser, mon cousin ; Je descends mais, pour mieux lier la connaissance, Je veux vous prĂ©senter mon plus fidĂšle ami, Un parent qui prit soin de nourrir mon enfance... Il dort dans ce trou-lĂ  frappez un peu ; je pense Que vous serez charmĂ© de le connaĂźtre aussi. AussitĂŽt maĂźtre renard frappe, Croyant en manger deux. Mais le fidĂšle chien S'Ă©lance de l' arbre, le happe, Et vous l'Ă©trangle bel et bien. Ceci prouve deux points d'abord, qu' il est utile Dans la douce amitiĂ© de placer son bonheur, Puis, qu'avec de l' esprit il est souvent facile, Au piĂšge qu'il nous tend, de surprendre un trompeur. LE CHIEN COUPABLE "Mon frĂšre, sais-tu la nouvelle ? Mouflar, le bon Mouflar, de nos chiens, le modĂšle, Si redoutĂ© des loups, si soumis au berger, Mouflar vient, dit-on, de manger Le petit agneau noir, puis la brebis sa mĂšre, Et puis sur le berger s'est jetĂ© furieux. - Serait-il vrai ? - TrĂšs vrai, mon frĂšre. - À qui donc se fier, grands dieux !" C'est ainsi que parlaient deux moutons dans la plaine. Et la nouvelle Ă©tait certaine. Mouflar, sur le fait mĂȘme, pris, N' attendait plus que le supplice ; Et le fermier voulait qu'une prompte justice EffrayĂąt les chiens du pays. La procĂ©dure en un jour est finie. Mille tĂ©moins pour un, dĂ©posent l'attentat. RĂ©colĂ©s, confrontĂ©s, aucun d'eux ne varie Mouflar est convaincu du triple assassinat. Mouflar recevra donc deux balles dans la tĂȘte Sur le lieu mĂȘme du dĂ©lit. À son supplice qui s'apprĂȘte, Toute la ferme se rendit. Les agneaux de Mouflar demandĂšrent la grĂące. Ele fut refusĂ©e. On leur fit prendre place. Les chiens se rangĂšrent prĂšs d'eux, Tristes, humiliĂ©s, mornes, l'oreille basse, Plaignant, sans l'excuser, leur frĂšre malheureux. Tout le monde attendait dans un profond silence. Mouflar paraĂźt bientĂŽt, conduit par deux pasteurs Il arrive ; et, levant au ciel ses yeux en pleurs, Il harangue ainsi l' assistance "ĂŽ vous, qu'en ce moment je n'ose et je ne puis Nommer comme autrefois, mes frĂšres, mes amis, TĂ©moins de mon heure derniĂšre, Voyez oĂč peut conduire un coupable dĂ©sir ! De la vertu, quinze ans j'ai suivi la carriĂšre. Un faux pas m'en a fait sortir. Apprenez mes forfaits. Au lever de l'aurore, Seul, auprĂšs du grand bois, je gardais le troupeau. Un loup vient, emporte un agneau, Et tout en fuyant le dĂ©vore. Je cours, j'atteins le loup, qui, laissant son festin, Vient m' attaquer je le terrasse, Et je l'Ă©trangle sur la place. C'Ă©tait bien jusque lĂ  mais, pressĂ© par la faim, De l'agneau dĂ©vorĂ©, je regarde le reste, J'hĂ©site, je balance... Ă  la fin, cependant, J'y porte une coupable dent VoilĂ  de mes malheurs l'origine funeste. La brebis vient dans cet instant, Elle jette des cris de mĂšre.... La tĂȘte m'a tournĂ©, j'ai craint que la brebis Ne m'accusĂąt d'avoir assassinĂ© son fils. Et, pour la forcer Ă  se taire, Je l'Ă©gorge dans ma colĂšre. Le berger accourait armĂ© de son bĂąton. N'espĂ©rant plus aucun pardon, Je me jette sur lui mais bientĂŽt on m' enchaĂźne, Et me voici prĂȘt Ă  subir De mes crimes, la juste peine. Apprenez tous du moins, en me voyant mourir, Que la plus lĂ©gĂšre injustice, Aux forfaits les plus grands peut conduire d'abord ; Et que, dans le chemin du vice, On est au fond du prĂ©cipice, DĂšs qu'on met un pied sur le bord." Georges-Louis Leclerc, comte de Buffon 1707-1788 est l'auteur d’une Histoire naturelle, gĂ©nĂ©rale et particuliĂšre, publiĂ©e en 36 volumes entre 1749 et 1788. Ses contributions Ă  l'Ă©volutionnisme sont contenues, entre autres, dans " histoire naturelle, gĂ©nĂ©rale et particuliĂšre avec la description du cabinet du Roi, Tome QuatorziĂšme " et, en particulier dans les causes de la dĂ©gĂ©nĂ©ration. Vous pouvez visionner les planches coloriĂ©es de Buffon sur les animaux quadrupĂšdes du service de documentation de l'UniversitĂ© de Strasbourg. LE CHIEN VU PAR BUFFON [...] Le chien, indĂ©pendamment de la beautĂ© de sa forme, de la vivacitĂ©, de la force, de la lĂ©gĂšretĂ©, a par excellence toutes les qualitĂ©s intĂ©rieures qui peuvent attirer les regards de l'homme. Un naturel ardent, colĂšre, mĂȘme fĂ©roce et sanguinaire, rend le chien sauvage redoutable Ă  tous les animaux, et cĂšde dans le chien domestique aux sentiments les plus doux, au plaisir de s'attacher et au dĂ©sir de plaire ; il vient en rampant mettre aux pieds de son maĂźtre son courage, sa force, ses talents ; il attend ses ordres pour en faire usage ; il le consulte, il l'interroge, il le supplie ; un coup d'Ɠil suffit, il entend les signes de sa volontĂ© ; sans avoir, comme l'homme, la lumiĂšre de la pensĂ©e, il a toute la chaleur du sentiment ; il a de plus que lui la fidĂ©litĂ©, la constance dans ses affections ; nulle ambition, nul intĂ©rĂȘt, nul dĂ©sir de vengeance, nulle crainte que celle de dĂ©plaire ; il est tout zĂšle, tout ardeur, et tout obĂ©issance ; plus sensible au souvenir des bienfaits qu'Ă  celui des outrages, il ne se rebute pas des mauvais traitements, il les subit, les oublie, ou ne s'en souvient que pour s'attacher davantage ; loin de s'irriter ou de fuir, il s'expose de lui-mĂȘme Ă  de nouvelles Ă©preuves ; il lĂšche cette main, instrument de douleur qui vient de le frapper, il ne lui oppose que la plainte, et la dĂ©sarme enfin par la patience et la soumission. Plus docile que l'homme, plus souple qu'aucun des animaux, non-seulement le chien s'instruit en peu de temps, mais mĂȘme il se conforme aux mouvements, aux maniĂšres, Ă  toutes les habitudes de ceux qui lui commandent ; il prend le ton de la maison qu'il habite ; comme les autres domestiques, il est dĂ©daigneux chez les grands, et rustre Ă  la campagne toujours empressĂ© pour son maĂźtre et prĂ©venant pour ses seuls amis, il ne fait aucune attention aux gens indiffĂ©rents, et se dĂ©clare contre ceux qui par Ă©tat ne sont faits que pour importuner ; il les connait aux vĂȘtements, Ă  la voix, Ă  leurs gestes, et les empĂȘche d'approcher. [...] On sentira de quelle importance cette espĂšce est dans l'ordre de la nature. En supposant un instant qu'elle n'eĂ»t jamais existĂ©, comment l'homme aurait-il pu, sans le secours du chien, conquĂ©rir, dompter, rĂ©duire en esclavage les autres animaux ? comment pourrait-il encore aujourd'hui dĂ©couvrir, chasser, dĂ©truire les bĂȘtes sauvages les plus nuisibles ? Pour se mettre en sĂ»retĂ©, et pour se rendre maĂźtre de l'univers vivant, il a fallu commencer par se faire un parti parmi les animaux, se concilier avec douceur et par caresses ceux qui se sont trouvĂ©s capables de s'attacher et d'obĂ©ir, afin de les opposer aux autres. Le premier art de l'homme a donc Ă©tĂ© l'Ă©ducation du chien, et le fruit de cet art la conquĂȘte et la possession paisible de la terre. [...] " VICTOR HUGO 19Ăšme siĂšcle La mort d'un chien Un groupe tout Ă  l’heure Ă©tait lĂ  sur la grĂšve, Regardant quelque chose Ă  terre. – Un chien qui crĂšve ! M’ont criĂ© des enfants ; voilĂ  tout ce que c’est. – Et j’ai vu sous leurs pieds un vieux chien qui gisait. L’ocĂ©an lui jetait l’écume de ses lames. – VoilĂ  trois jours qu’il est ainsi, disaient des femmes, On a beau lui parler, il n’ouvre pas les yeux. – Son maĂźtre est un marin absent, disait un vieux. Un pilote, passant la tĂȘte Ă  sa fenĂȘtre, A repris – Ce chien meurt de ne plus voir son maĂźtre. Justement le bateau vient d’entrer dans le port ; Le maĂźtre va venir, mais le chien sera mort. – Je me suis arrĂȘtĂ© prĂšs de la triste bĂȘte, Qui, sourde, ne bougeant ni le corps ni la tĂȘte, Les yeux fermĂ©s, semblait morte sur le pavĂ©. Comme le soir tombait, le maĂźtre est arrivĂ©, Vieux lui-mĂȘme ; et, hĂątant son pas que l’ñge casse, A murmurĂ© le nom de son chien Ă  voix basse. Alors, rouvrant ses yeux pleins d’ombre, extĂ©nuĂ©, Le chien a regardĂ© son maĂźtre, a remuĂ© Une derniĂšre fois sa pauvre vieille queue, Puis est mort. C’était l’heure oĂč, sous la voĂ»te bleue, Comme un flambeau qui sort d’un gouffre, VĂ©nus luit ; Et j’ai dit D’oĂč vient l’astre ? oĂč va le chien ? ĂŽ nuit ! Victor Hugo 1802-1885, Recueil Les quatre vents de l'esprit » Charles BAUDELAIRE 19Ăšme siĂšcle LES BONS CHIENS Petits poĂšmes en prose 
 ArriĂšre la muse acadĂ©mique ! Je n'ai que faire de cette vieille bĂ©gueule. J'invoque la muse familiĂšre, la citadine, la vivante, pour qu'elle m'aide Ă  chanter les bons chiens, les pauvres chiens, les chiens crottĂ©s, ceux-lĂ  que chacun Ă©carte, comme pestifĂ©rĂ©s et pouilleux, exceptĂ© le pauvre dont ils sont les associĂ©s, et le poĂšte qui les regarde d'un Ɠil fraternel. Fi du chien bellĂątre, de ce fat quadrupĂšde, danois, king-charles, carlin ou gredin, si enchantĂ© de lui-mĂȘme qu'il s'Ă©lance indiscrĂštement dans les jambes ou sur les genoux du visiteur, comme s'il Ă©tait sĂ»r de plaire, turbulent comme un enfant, sot comme une lorette, quelquefois hargneux et insolent comme un domestique ! Fi surtout de ces serpents Ă  quatre pattes, frissonnants et dĂ©sƓuvrĂ©s, qu'on nomme levrettes, et qui ne logent mĂȘme pas dans leur museau pointu assez de flair pour suivre la piste d'un ami, ni dans leur tĂȘte aplatie assez d'intelligence pour jouer au domino ! A la niche, tous ces fatigants parasites ! Qu'ils retournent Ă  leur niche soyeuse et capitonnĂ©e. Je chante le chien crottĂ©, le chien pauvre, le chien sans domicile, le chien flĂąneur, le chien saltimbanque, le chien dont l'instinct, comme celui du pauvre, du bohĂ©mien et de l'histrion, est merveilleusement aiguillonnĂ© par la nĂ©cessitĂ©, cette si bonne mĂšre, cette vraie patronne des intelligences ! Je chante les chiens calamiteux, soit ceux qui errent solitaires, dans les ravines sinueuses des immenses villes, soit ceux qui ont dit Ă  l'homme abandonnĂ©, avec des yeux clignotants et spirituels Prends-moi avec toi, et de nos deux misĂšres nous ferons peut-ĂȘtre une espĂšce de bonheur !» 
 Charles Baudelaire 1821-1867, Petits poĂšmes en prose 1864, extrait du poĂšme Les Bons Chiens extrait — Mon beau chien, mon bon chien, mon cher toutou, approchez et venez respirer un excellent parfum achetĂ© chez le meilleur parfumeur de la ville. » Et le chien, en frĂ©tillant de la queue, ce qui est, je crois, chez ces pauvres ĂȘtres, le signe correspondant du rire et du sourire, s’approche et pose curieusement son nez humide sur le flacon dĂ©bouchĂ© ; puis, reculant soudainement avec effroi, il aboie contre moi en maniĂšre de reproche. — Ah ! misĂ©rable chien, si je vous avais offert un paquet d’excrĂ©ments, vous l’auriez flairĂ© avec dĂ©lices et peut-ĂȘtre dĂ©vorĂ©. Ainsi, vous-mĂȘme, indigne compagnon de ma triste vie, vous ressemblez au public, Ă  qui il ne faut jamais prĂ©senter des parfums dĂ©licats qui l’exaspĂšrent, mais des ordures soigneusement choisies.» Charles Baudelaire, Petits poĂšmes en prose, 1869 NOUVELLE DE GUY DE MAUPASSANT Guy de Maupassant Histoire d'un chien. Texte publiĂ© dans Le Gaulois du 2 juin 1881. HISTOIRE D'UN CHIEN Toute la presse a rĂ©pondu derniĂšrement Ă  l'appel de la SociĂ©tĂ© protectrice des animaux, qui veut fonder un asile pour les bĂȘtes. Ce serait lĂ  une espĂšce d'hospice, et un refuge oĂč les pauvres chiens sans maĂźtre trouveraient la nourriture et l'abri, au lieu du noeud coulant que leur rĂ©serve l'administration. Les journaux, Ă  ce propos, ont rappelĂ© la fidĂ©litĂ© des bĂȘtes, leur intelligence, leur dĂ©vouement. Ils ont citĂ© des traits de sagacitĂ© Ă©tonnante. Je veux Ă  mon tour raconter l'histoire d'un chien perdu, mais d'un chien du commun, laid, d'allure vulgaire. Cette histoire, toute simple, est vraie de tout point. Dans la banlieue de Paris, sur les bords de la Seine, vit une famille de bourgeois riches. Ils ont un hĂŽtel Ă©lĂ©gant, grand jardin, chevaux et voitures, et de nombreux domestiques. Le cocher s'appelle François. C'est un gars de la campagne, Ă  moitiĂ© dĂ©gourdi seulement, un peu lourdaud, Ă©pais, obtus, et bon garçon. Comme il rentrait un soir chez ses maĂźtres, un chien se mit Ă  le suivre. Il n'y prit point garde d'abord ; mais l'obstination de la bĂȘte Ă  marcher sur ses talons le fit bientĂŽt se retourner. Il regarda s'il connaissait ce chien mais non, il ne l'avait jamais vu. C'Ă©tait une chienne d'une maigreur affreuse, avec de grandes mamelles pendantes. Elle trottinait derriĂšre l'homme d'un air lamentable et affamĂ©, la queue serrĂ©e entre les pattes, les oreilles collĂ©es contre la tĂȘte ; et, quand il s'arrĂȘtait, elle s'arrĂȘtait, repartant quand il repartait. Il voulut chasser ce squelette de bĂȘte ; et cria "Va-t'en, veux-tu te sauver, houe ! houe !" Elle s'Ă©loigna de deux ou trois pas, et se planta sur son derriĂšre, attendant ; puis, dĂšs que le cocher se remit en marche, elle repartit derriĂšre lui. Il fit semblant de ramasser des pierres. L'animal s'enfuit un peu plus loin, avec un grand ballottement de ses mamelles flasques ; mais il revint aussitĂŽt que l'homme eut le dos tournĂ©. Alors le cocher François l'appela. La chienne s'approcha timidement, l'Ă©chine pliĂ©e comme un cercle et toutes les cĂŽtes soulevant la peau. Il caressa ces os saillants, et, pris de pitiĂ© pour cette misĂšre de bĂȘte "Allons, viens !" dit-il. AussitĂŽt elle remua la queue, se sentant accueillie, adoptĂ©e, et au lieu de rester dans les mollets du maĂźtre qu'elle avait choisi, elle commença Ă  courir devant lui. Il l'installa sur la paille de l'Ă©curie, puis courut Ă  la cuisine chercher du pain. Quand elle eut mangĂ© tout son soĂ»l, elle s'endormit, couchĂ©e en rond. Le lendemain, les maĂźtres, avertis par le cocher, permirent qu'il gardĂąt l'animal. Cependant la prĂ©sence de cette bĂȘte dans la maison devint bientĂŽt une cause d'ennuis incessants. Elle Ă©tait assurĂ©ment la plus dĂ©vergondĂ©e des chiennes ; et, d'un bout Ă  l'autre de l'annĂ©e, les prĂ©tendants Ă  quatre pattes firent le siĂšge de sa demeure. Ils rĂŽdaient sur la route, devant la porte, se faufilaient par toutes les issues de la haie vive qui clĂŽturait le jardin, dĂ©vastaient les plates-bandes, arrachant les fleurs, faisant des trous dans les corbeilles, exaspĂ©raient le jardinier. Jour et nuit c'Ă©tait un concert de hurlements et des batailles sans fin. Les maĂźtres trouvaient jusque dans l'escalier, tantĂŽt de petits roquets Ă  queue empanachĂ©e, des chiens jaunes, rĂŽdeurs de bornes, vivant d'ordures, tantĂŽt des terre-neuve Ă©normes Ă  poils frisĂ©s, des caniches moustachus, tous les Ă©chantillons de la race aboyante. La chienne, que François avait, sans malice, appelĂ©e "Cocote" et elle mĂ©ritait son nom, recevait tous ces hommages ; et elle produisait, avec une fĂ©conditĂ© vraiment phĂ©nomĂ©nale, des multitudes de petits chiens de toutes les espĂšces connues. Tous les quatre mois, le cocher allait Ă  la riviĂšre noyer une demi-douzaine d'ĂȘtres grouillants, qui piaulaient dĂ©jĂ  et ressemblaient Ă  des crapauds. Cocote Ă©tait maintenant devenue Ă©norme. Autant elle avait Ă©tĂ© maigre, autant elle Ă©tait obĂšse, avec un ventre gonflĂ© sous lequel traĂźnaient toujours ses longues mamelles ballottantes. Elle avait engraissĂ© tout d'un coup, en quelques jours ; et elle marchait avec peine, les pattes Ă©cartĂ©es Ă  la façon des gens trop gros, la gueule ouverte pour souffler, et extĂ©nuĂ©e aussitĂŽt qu'elle s'Ă©tait promenĂ©e dix minutes. Le cocher François disait d'elle "C'est une bonne bĂȘte pour sĂ»r, mais qu'est, ma foi, bien dĂ©rĂ©glĂ©e." Le jardinier se plaignait tous les jours. La cuisiniĂšre en fit autant. Elle trouvait des chiens sous son fourneau, sous les chaises, dans la soupente au charbon ; et ils volaient tout ce qui traĂźnait. Le maĂźtre ordonna Ă  François de se dĂ©barrasser de Cocote. Le domestique dĂ©sespĂ©rĂ© pleura, mais il dut obĂ©ir. Il offrit la chienne Ă  tout le monde. Personne n'en voulut. Il essaya de la perdre ; elle revint. Un voyageur de commerce la mit dans le coffre de sa voiture pour la lĂącher dans une ville Ă©loignĂ©e. La chienne retrouva sa route, et, malgrĂ© sa bedaine tombante, sans manger sans doute, en un jour, elle fut de retour ; et elle rentra tranquillement se coucher dans son Ă©curie. Cette fois, le maĂźtre se fĂącha et, ayant appelĂ© François, lui dit avec colĂšre "Si vous ne me flanquez pas cette bĂȘte Ă  l'eau avant demain, je vous fiche Ă  la porte, entendez-vous !" L'homme fut atterrĂ©, il adorait Cocote. Il remonta dans sa chambre, s'assit sur son lit, puis fit sa malle pour partir. Mais il rĂ©flĂ©chit qu'une place nouvelle serait impossible Ă  trouver, car personne ne voudrait de lui tant qu'il traĂźnerait sur ses talons cette chienne, toujours suivie d'un rĂ©giment de chiens. Donc il fallait s'en dĂ©faire. Il ne pouvait la placer ; il ne pouvait la perdre ; la riviĂšre Ă©tait le seul moyen. Alors il pensa Ă  donner vingt sous Ă  quelqu'un pour accomplir l'exĂ©cution. Mais, Ă  cette pensĂ©e, un chagrin aigu lui vint ; il rĂ©flĂ©chit qu'un autre peut-ĂȘtre la ferait souffrir, la battrait en route, lui rendrait durs les derniers moments, lui laisserait comprendre qu'on voulait la tuer, car elle comprenait tout, cette bĂȘte ! Et il se dĂ©cida Ă  faire la chose lui-mĂȘme. Il ne dormit pas. DĂšs l'aube, il fut debout, et, s'emparant d'une forte corde, il alla chercher Cocote. Elle se leva lentement, se secoua, Ă©tira ses membres et vint fĂȘter son maĂźtre. Alors il s'assit et, la prenant sur ses genoux, la caressa longtemps, l'embrassa sur le museau ; puis, se levant, il dit "Viens." Et elle remua la queue, comprenant qu'on allait sortir. Ils gagnĂšrent la berge, et il choisit une place oĂč l'eau semblait profonde. Alors il noua un bout de la corde au cou de la bĂȘte, et, ramassant une grosse pierre, l'attacha Ă  l'autre bout. AprĂšs quoi, il saisit la chienne en ses bras et la baisa furieusement, comme une personne qu'on va quitter. Il la tenait serrĂ©e sur sa poitrine, la berçait ; et elle se laissait faire, en grognant de satisfaction. Dix fois, il la voulut jeter ; chaque fois, la force lui manqua. Mais tout Ă  coup il se dĂ©cida et, de toute sa force, il la lança le plus loin possible. Elle flotta une seconde, se dĂ©battant, essayant de nager comme lorsqu'on la baignait mais la pierre l'entraĂźnait au fond ; elle eut un regard d'angoisse ; et sa tĂȘte disparut la premiĂšre, pendant que ses pattes de derriĂšre, sortant de l'eau, s'agitaient encore. Puis quelques bulles d'air apparurent Ă  la surface. François croyait voir sa chienne se tordant dans la vase du fleuve. Il faillit devenir idiot, et pendant un mois il fut malade, hantĂ© par le souvenir de Cocote qu'il entendait aboyer sans cesse. Il l'avait noyĂ©e vers la fin d'avril. Il ne reprit sa tranquillitĂ© que longtemps aprĂšs. Enfin il n'y pensait plus guĂšre, quand, vers le milieu de juin, ses maĂźtres partirent et l'emmenĂšrent aux environs de Rouen oĂč ils allaient passer l'Ă©tĂ©. Un matin, comme il faisait trĂšs chaud, François sortit pour se baigner dans la Seine. Au moment d'entrer dans l'eau, une odeur nausĂ©abonde le fit regarder autour de lui, et il aperçut dans les roseaux une charogne, un corps de chien en putrĂ©faction. Il s'approcha, surpris par la couleur du poil. Une corde pourrie serrait encore son cou. C'Ă©tait sa chienne, Cocote, portĂ©e par le courant Ă  soixante lieues de Paris. Il restait debout avec de l'eau jusqu'aux genoux, effarĂ©, bouleverse comme devant un miracle, en face d'une apparition vengeresse. Il se rhabilla tout de suite et, pris d'une peur folle, se mit Ă  marcher au hasard devant lui, la tĂȘte perdue. Il erra tout le jour ainsi et, le soir venu, demanda sa route, qu'il ne retrouvait pas. Jamais depuis il n'a osĂ© toucher un chien. Cette histoire n'a qu'un mĂ©rite elle est vraie, entiĂšrement vraie. Sans la rencontre Ă©trange du chien mort, au bout de six semaines et Ă  soixante lieues plus loin, je ne l'eusse point remarquĂ©e, sans doute ; car combien en voit-on, tous les jours, de ces pauvres bĂȘtes sans abri ! Si le projet de la SociĂ©tĂ© protectrice des animaux rĂ©ussit, nous rencontrerons peut-ĂȘtre moins de ces cadavres Ă  quatre pattes Ă©chouĂ©s sur les berges du fleuve. 2 juin 1881 JULES RENARD, Histoires naturelles 1896 Observateur du monde, Renard cherche Ă  restituer en peu de mots la nature dans sa diversitĂ© et la manifestation des rĂšgnes humain, animal et vĂ©gĂ©tal. Les animaux occupent ainsi une place prĂ©pondĂ©rante, ils sont dĂ©peints en Ă©troite relation avec les hommes et les vĂ©gĂ©taux. L'auteur s'intĂ©resse Ă  toutes sortes d'animaux la souris, la baleine, la pintade, l'escargot, le paon, le brochet, la puce... Lisons deux textes qui mettent en scĂšne des chiens. Nous noterons l'ambivalence de Jules Renard d'une part, il donne l'impression de s'Ă©loigner de rĂȘves poĂ©tiques de fraternisation avec les animaux considĂ©rĂ©s par certains comme des Ă©gaux ; d'autre part, il est capable de s'enflammer contre la vox populi qui dĂ©clare que "la mort d'un chien n'est rien". Dans "DĂ©dĂ©che est mort", il raconte par exemple la mort du petit griffon de sa fille Marie, euthanasiĂ© par nĂ©cessitĂ©. A propos des animaux, J. Renard souhaitait un renversement de perspective "Histoire naturelles - Buffon dĂ©crit les animaux pour faire plaisir aux hommes. Moi, je voudrais ĂȘtre agrĂ©able aux animaux mĂȘmes. Je voudrais, s'ils pouvaient lire mes petites Histoires naturelles, que cela les fĂźt sourire." Journal, 18 septembre 1895 LES CHIENS Les deux chiens qui s'Ă©taient pris, lĂ -bas, de l'autre cĂŽtĂ© du canal, et que nous ne pouvions pas ne pas voir, Gloriette et moi, de notre banc, nous donnaient le spectacle d'un grotesque et douloureux collage dont la rupture s'Ă©ternise, quand arriva prĂšs d'eux Coursol. Il ramenait ses moutons par le canal et portait sur l'Ă©paule une bĂ»che de bois qu'il avait ramassĂ©e en chemin pour se chauffer l'hiver. DĂšs qu'il s'aperçut que l'un des deux chiens Ă©tait Ă  lui, il le saisit par le collier et laissa d'abord tomber sa bĂ»che, sans hĂąte, sur l'autre chien. Comme les deux bĂȘtes ne se sĂ©paraient pas, Coursol, au milieu de ses moutons arrĂȘtĂ©s, dut frapper plus fort. Le chien hurla sans pouvoir rompre. On entendit alors les coups de bĂ»che rĂ©sonner sur l'Ă©chine. - Pauvres bĂȘtes ! dit Gloriette pĂąle. - VoilĂ , dis-je, comme on les traite au pays, et c'est Ă©tonnant que Coursol ne les jette pas au canal. L'eau agirait plus vite. - Quelle brute ! dit Gloriette. - Mais non ! C'est Coursol, un brave homme paisible. Gloriette se retenait de crier. J'Ă©tais Ă©coeurĂ© comme elle, mais j'avais l'habitude. - Ordonne-lui de cesser ! dit Gloriette. - Il est loin, il m'entendrait mal. - LĂšve-toi ! fais-lui des signes ! - S'il me comprenait, il rĂ©pondrait sans colĂšre “ Est-ce qu'on peut laisser des chiens dans cet Ă©tat ? ” Gloriette regardait, toute blanche, lĂšvres ouvertes, et Coursol tapait toujours sur le chien courbaturĂ©. - Ça devient atroce ! Veux-tu que je m'en aille ? dit Gloriette prise de pudeur. Tu pourras mieux te rĂ©volter contre ce misĂ©rable ! Je l'allais rĂ©pondre je ne sais quoi, quelque chose de ce genre “ Ce n'est pas sur notre commune ! ”, lorsqu'un dernier coup de bĂ»che, qui pouvait les assommer, dĂ©sunit les deux bĂȘtes. Coursol, ayant agi comme il devait, poussa ses moutons vers le village. Les chiens, libres, restĂšrent quelques instants l'un prĂšs de l'autre. Ils tournaient, penauds, sur eux-mĂȘmes, encore liĂ©s par le souvenir. DEDECHE EST MORT C'Ă©tait le petit griffon de mademoiselle et nous l'aimions tous. Il connaissait l'art de se pelotonner n'importe oĂč, et, mĂȘme sur une table, il semblait dormir au creux d'un nid. Il avait compris que la caresse de sa langue nous devenait dĂ©sagrĂ©able et il ne nous caressait plus qu'avec sa patte, sur la joue, finement. Il suffisait de se protĂ©ger l'Ɠil. Il riait. On crut longtemps que c'Ă©tait une façon d'Ă©ternuer, mais c'Ă©tait bien un rire. Quoiqu'il n'eĂ»t pas de profonds chagrins, il savait pleurer, c'est-Ă -dire grogner de la gorge, avec une goutte d'eau pure au coin des yeux. Il lui arrivait de se perdre et de revenir Ă  la maison tout seul, si intelligemment, qu'Ă  nos cris de joie nous tĂąchions d'ajouter quelques marques d'estime. Sans doute, il ne parlait pas, malgrĂ© nos efforts. En vain, mademoiselle lui disait “ Si tu parlais donc un tout petit peu ! ” Il la regardait, frĂ©missant, Ă©tonnĂ© comme elle. De la queue, il faisait bien les gestes, il ouvrait les mĂąchoires, mais sans aboyer. Il devinait que mademoiselle espĂ©rait mieux qu'un aboiement, et la parole Ă©tait au coeur, prĂšs de monter Ă  la langue et aux lĂšvres. Il aurait fini par la donner, il n'avait pas encore l'Ăąge ! Un soir sans lune, Ă  la campagne, comme DĂ©dĂ©che se cherchait des amis au bord de la route, un gros chien, qu'on ne reconnut pas, sĂ»rement de braconnier, happa cette fragile boule de soie, la secoua, la serra, la rejeta et s'enfuit. Ah ! si mademoiselle avait pu saisir ce chien fĂ©roce, le mordre Ă  la gorge, le rouler et l'Ă©touffer dans la poussiĂšre ! DĂ©dĂ©che guĂ©rit de la blessure des crocs, mais il lui resta aux reins une douloureuse faiblesse. Il se mit Ă  pisser partout. Dehors, il pissait comme une pompe, tant qu'il pouvait, joyeux de nous dĂ©livrer d'un souci, et Ă  peine rentrĂ© il ne se retenait dĂ©jĂ  plus. DĂšs qu'on tournait le dos, il tournait le sien au pied d'un meuble, et mademoiselle jetait son cri d'alarme monotone “ Une Ă©ponge ! de l'eau ! du soufre ! ” On se mettait en colĂšre, on grondait DĂ©dĂ©che d'une voix terrible, et on le battait avec des gestes violents qui ne le touchaient pas, son regard fin nous rĂ©pondait “ Je sais bien, mais que faire ? ” Il restait gentil et gracieux, mais parfois il se voĂ»tait comme s'il avait sur l'Ă©chine les dents du chien de braconnier. Et puis son odeur finissait par inspirer des mots aux amis les moins spirituels. Le cƓur mĂȘme de mademoiselle allait durcir ! Il fallut tuer DĂ©dĂ©che. C'est trĂšs simple on fait une incision dans une bouchĂ©e de viande, on y met deux poudres, une de cyanure de potassium, l'autre d'acide tartrique, on recoud avec du fil trĂšs fin. On donne une premiĂšre boulette inoffensive, pour rire, puis la vraie. L'estomac digĂšre et les deux poudres, par rĂ©action, forment de l'acide cyanhydrique ou prussique qui foudroie l'animal. Je ne veux plus me rappeler qui de nous administra les boulettes. DĂ©dĂ©che attend, couchĂ©, bien sage, dans sa corbeille. Et nous aussi nous attendons, nous Ă©coutons de la piĂšce Ă  cĂŽtĂ©, affalĂ©s sur des siĂšges, comme pris d'une immense fatigue. Un quart d'heure passe, une demi-heure. Quelqu'un dit doucement - Je vais voir. - Encore cinq minutes ! Nos oreilles bourdonnent. Ne croirait-on pas qu'un chien hurle quelque part, au loin, le chien de braconnier ? Enfin le plus courageux de nous disparaĂźt et revient dire d'une voix qu'on ne lui connaissait pas - C'est fini ! Mademoiselle laisse tomber sa tĂȘte sur le lit et sanglote. Elle cĂšde aux sanglots, comme on a le fou rire, quand on ne voulait que rire. Elle rĂ©pĂšte, la figure dans l'oreiller - Non, non, je ne boirai pas mon chocolat ce matin ! A la maman qui lui parle de mari, elle murmure qu'elle restera vieille fille. Les autres rattrapent Ă  temps leurs larmes. Ils sentent qu'ils pleureraient tous et que chaque nouvelle source ferait jaillir une source voisine. Ils disent Ă  mademoiselle - Tu es bĂȘte, ce n'est rien ! Pourquoi rien ? C'Ă©tait de la vie ! et nous ne pouvons pas savoir jusqu'oĂč allait celle que nous venons de supprimer. Par pudeur, pour ne pas avouer que la mort d'un petit chien nous bouleverse, nous songeons aux ĂȘtres humains dĂ©jĂ  perdus, Ă  ceux qu'on pourrait perdre, Ă  tout ce qui est mystĂ©rieux, incomprĂ©hensible, noir et glacĂ©. Le coupable se dit “ Je viens de commettre un assassinat par trahison.” Il se lĂšve et ose regarder sa victime. Plus tard, nous saurons qu'il a baisĂ© le petit crĂąne chaud et doux de DĂ©dĂ©che. - Ouvre-t-il ses yeux ? - Oui, mais des yeux vitreux, qui ne voient plus. - Il est mort sans souffrir ? - Oh ! j'en suis sĂ»r. - Sans se dĂ©battre ? - Il a seulement allongĂ© sa patte au bord de la corbeille, comme s'il nous tendait encore une petite main. L'AMIE DES BETES ET DE LA NATURE COLETTE 1873-1954 Dialogues de bĂȘtes 1904 Les hommes vus par les animaux point de vue d'un internaute Ces Dialogues de bĂȘtes ont quelque chose d’enfantin et en mĂȘme temps quelque chose de sensible qui plaira Ă  tout adulte amoureux des animaux, comme Colette l’était. Toby-le-chien et Kiki-la-doucette sont les deux personnages principaux, animaux principaux, de ces dialogues qui usent de tous les codes du théùtre. Toby est un bull bringĂ© noir dĂ©vouĂ© Ă  sa maĂźtresse, qu’il vĂ©nĂšre comme une divinitĂ©. Il ne pense qu’à lui faire plaisir et se montre fort inquiet lorsqu’elle est absente. Il est mĂȘme prĂȘt Ă  avaler de l’huile de ricin pour elle. Il est surnommĂ© avec humour le saucisson larmoyeur». Kiki, c’est le chat, plus fier et plus intelligent que le chien. Ces deux animaux ont des Deux-Pattes », les humains Lui et Elle. C'est la rencontre entre ces deux mondes qui est passionnant le monde animal qui observe le monde des humains. Les animaux tentent de dĂ©crypter les liens sociaux et amoureux, essaient de comprendre le fonctionnement de certains outils ou de certains moyens de transport. Ces dialogues sont plaisants Ă  lire par leur dynamisme, par la naĂŻvetĂ© des animaux parfois et par cette maniĂšre subtile d'entrer dans l'intimitĂ© des humains. Les deux animaux principaux Ă©taient rĂ©ellement des animaux de Colette. L'on sent clairement son attachement Ă  ses bĂȘtes et l'on s'attache Ă  notre tour Ă  ces animaux. Une certaine tendresse transparaĂźt parfois dans les dialogues, qui soulignent l'attention que l'auteure porte Ă  ce chien et Ă  ce chat. Des dialogues profondĂ©ment humains, sensibles, amusants et poĂ©tiques. LE CHAT ET LE CHIEN. Le perron au soleil. La sieste aprĂšs dĂ©jeuner. Toby-Chien et Kiki-la-Doucette gisent sur la pierre brĂ»lante. Un silence de Dimanche. Pourtant, Toby-Chien ne dort pas, tourmentĂ© par les mouches et par un dĂ©jeuner pesant. Il rampe sur le ventre, le train de derriĂšre aplati en grenouille, jusqu'Ă  Kiki-La-Doucette, fourrure tigrĂ©e, immobile. TOBY-CHIEN Tu dors ? KIKI-LA-DOUCETTE, ronron faible 
 TOBY-CHIEN Vis-tu seulement ? Tu es si plat ! Tu as l'air d'une peau de chat vide. KIKI-LA-DOUCETTE, voix mourante Laisse... TOBY-CHIEN Tu n'es pas malade ? KIKI-LA-DOUCETTE Non... laisse-moi. Je dors. Je ne sais plus si j'ai un corps. Quel tourment de vivre prĂšs de toi ! J'ai mangĂ©, il est deux heures... dormons. TOBY-CHIEN Je ne peux pas. Quelque chose fait boule dans mon estomac. Cela va descendre, mais lentement. Et puis ces mouches !... La vue d'une seule tire mes yeux hors de ma tĂȘte. Comment font-elles ? Je ne suis que mĂąchoires hĂ©rissĂ©es de dents terribles entends les claquer et ces bĂȘtes damnĂ©s m'Ă©chappent. HĂ©las ! mes oreilles ! HĂ©las ! mon tendre ventre bistrĂ© ! ma truffe enfiĂ©vrĂ©e !... LĂ  ! juste sur mon nez, tu vois ? Comment faire ? Je louche tant que je peux... Il y a deux mouches maintenant ? Non, une seule... Non, deux... Je les jette en l'air comme un morceau de sucre. C'est le vide que je happe... Je n'en puis plus. Je dĂ©teste le soleil, et les mouches, et tout !... Il GĂ©mit. KIKI-LA-DOUCETTE, assis, les yeux pĂąles de sommeil et de lumiĂšre Tu as rĂ©ussi Ă  m'Ă©veiller. C'est tout ce que tu voulais n'est-ce pas ? Mes rĂȘves sont partis. A peine sentais-je, Ă  la surface de ma fourrure profonde, les petits pieds agaçants de ces mouches que tu poursuis. Un effleurement, une caresse parfois ridait d'un frisson l'herbe inclinĂ© et soyeuse qui me revĂȘt... Mais tu ne sais rien faire discrĂštement ; ta joie populaciĂšre encombre, ta douleur cabotine gĂ©mit. MĂ©ridional va ! TOBY-CHIEN, amer Si c'est pour me dire ça que tu t'es rĂ©veillĂ© !... KIKI-LA-DOUCETTE, rectifiant Que tu m'as rĂ©veillĂ©. TOBY-CHIEN J'Ă©tais mal Ă  l'aise, je quĂȘtais une aide, une parole encourageante... KIKI-LA-DOUCETTE Je ne connais point de verbes digestifs. Quand je pense que de nous deux, c'est moi qui passe pour un sale caractĂšre ! Mais rentre un peu en toi-mĂȘme, compare ! La chaleur t'excĂšde, la faim t'affole, le froid te fige... TOBY-CHIEN, vexĂ© Je suis un sensitif. KIKI-LA-DOUCETTE Dis Un Ă©nergumĂšne. TOBY-CHIEN Non, je ne le dirai pas. toi, tu es un monstrueux Ă©goĂŻste. KIKI-LA-DOUCETTE Peut-ĂȘtre. Les Deux-Pattes - ni toi – n'entendent rien Ă  l'Ă©goĂŻsme, Ă  celui des Chats... Ils baptisent ainsi, pĂȘle-mĂȘle, l'instinct de prĂ©servation, la pudique rĂ©serve, la dignitĂ©, le renoncement fatiguĂ© qui nous vient de l'impossibilitĂ© d'ĂȘtre compris par eux. Chien peu distinguĂ©, mais dĂ©nuĂ© de parti pris, me comprendras-tu mieux ? Le chat est un hĂŽte et non un jouet. En vĂ©ritĂ©, je ne sais en quel temps nous vivons ! Les Deux-Pattes, Lui et Elle, ont-ils seuls le droit de s'attrister, de se rĂ©jouir, de laper les assiettes, de gronder, de promener par la maison une humeur capricieuse ? J'ai, moi aussi, MES caprices, MA tristesse, mon appĂ©tit inĂ©gal, mes heures de retraite rĂȘveuse oĂč je me sĂ©pare du monde... COLETTE DIALOGUE DE BÊTES LE CHAT ET LE CHIEN. UN POETE DU 20Ăšme SIECLE JACQUES PREVERT cf. JACQUES PREVERT Histoires de chiens - PoĂšme Dans l'Aurore, un grand quotidien parisien, le 23 novembre 1972 On pouvait voir le portrait de trois chiens Tom le setter irlandais Patrick le carlin et Vicky le caniche nain les trois chiens de la Maison Blanche habillĂ©s de rubans multicolores en l'honneur de NoĂ«l, chargĂ©s habituellement de dĂ©lasser le PrĂ©sident Nixon des soucis de la politique ». Ce sont vos chiens monsieur le PrĂ©sident mais dites-moi, le chien de qui ĂȘtes-vous? certainement pas un chien perdu, un bon MĂ©dor fouillant dans la boĂźte de Pandore pour dĂ©couvrir un peu de bonheur. Vous n'ĂȘtes pas, non plus, comme Papillon le chien de madame Chautard et l'ami d'un petit chat qu'on avait jetĂ© dans la Durance. — Ils me jetaient des pierres pour me tuer. — Allons, rĂ©pondait Papillon, ne pense plus Ă  ces choses. Dors! Puis il s'est mis Ă  lĂ©cher son ami sur le front, justement lĂ  oĂč sont les idĂ©es tristes des petits chats. » Les petits enfants du ViĂȘt-Nam que vous avez et que vous arrachez chaque jour Ă  la vie, eux non plus, comme le petit chat ne voulaient pas, ne veulent pas mourir. Alors! Alors vous n'ĂȘtes pas un bon chien. Tout bĂȘtement, trop souvent, tout simplement vous ĂȘtes comme un roi des rois, le roi des chiens mĂ©chants. Des chiens policiers, des chiens bombardiers, des chiens racistes, assassins, Ă©ventreurs. Et vous portez collier d'or et chaĂźne de plutonium rivĂ©e Ă  votre grande Niche Blanche. Blanc comme elle le linge sĂšche devant en plein vent. Pas la moindre tache de saletĂ© cachĂ©e, la moindre trace de sang coagulĂ©. Le jardin n'est pas dĂ©foliĂ©. Les tondeuses Ă  gazon ronronnent pendant que tombent au ViĂȘt-Nam les bombes de trente tonnes et que les majorettes de la majoritĂ© qui se tait claironnent, la jambe en l'air, l'entrain, la gaietĂ©. Le silence est d'or malgrĂ© le vacarme de la mort. Et vous en profitez, monsieur le PrĂ©sident Nixon, pour proclamer dans les micros du monde entier les statuts de votre libertĂ© Article premier Seuls nous serons libres d'ĂȘtre libres et Dieu reconnaĂźtra les chiens! Les chiens! S'il en a Ă©tĂ© question ici c'est Ă  cause d'un dessin de Sandy avec un chien dĂ©jĂ  ancien Sandy c'est Calder Calder est amĂ©ricain et l'AmĂ©rique est son pays un pays comme un autre, mais peut-ĂȘtre un peu trop grand pour lui un pays vivant, tragique et marrant avec dedans pas seulement des chiens dĂ©vorants mais des trĂšs malheureux et des trop contents d'eux, et des amis, et des amants, des fous, des savants, des enfants merveilleux noirs et blancs. Ce pays je le connais Ă  peine Sandy je le connais Ă  plaisir Fasse le fil des jours dans les aiguilles du temps Un de ces jours-lĂ , prĂ©cisĂ©ment, Janine ma femme, demandait Ă  Sandy s'il y avait longtemps qu'on se connaissait. - Oui longtemps, trĂšs longtemps, Ă  Montparnasse, sous la table! rĂ©pondit Sandy Ă  trĂšs peu de choses prĂšs, c'Ă©tait vrai. SCIENCE-FICTION UN ROMAN AMERICAIN DES ANNEES 50 Clifford D. SIMAK, Demain les chiens. ƒuvre de science-fiction de l’écrivain amĂ©ricain SIMAK 1904-1988 se prĂ©sentant comme un recueil de contes rĂ©unis par des chiens civilisĂ©s et prĂ©facĂ©s par un chien spĂ©cialiste d’une race mythique » la race humaine ». En ce qui concerne l’Homme, par contre, la terminologie a Ă©tĂ© bien mise au point. Cette race mythique Ă©tait dĂ©signĂ©e sous le nom de race humaine ; les femelles sont des femmes ou des Ă©pouses deux termes qui ont peut-ĂȘtre jadis correspondu Ă  des nuances distinctes, mais que l’on regarde aujourd’hui comme synonymes, les chiots sont des enfants. Un chiot mĂąle est un garçon. Un chiot femelle, une fille. Outre le concept de citĂ©, deux autres concepts apparaissent dans le conte, que le lecteur sera incapable de concilier avec son mode de vie et qui heurteront peut-ĂȘtre mĂȘme sa façon de penser ce sont les idĂ©es de guerre et de meurtre. Le meurtre est un procĂ©dĂ©, impliquant gĂ©nĂ©ralement la violence, par lequel une crĂ©ature vivante met un terme Ă  la vie d’une autre crĂ©ature vivante. La guerre, semble-t-il, Ă©tait une forme de meurtre collectif pratiquĂ© Ă  une Ă©chelle inconcevable. Rover1 dĂ©clare, dans son Ă©tude de la lĂ©gende, ĂȘtre persuadĂ© que les contes sont beaucoup plus anciens qu’on ne le croit d’ordinaire il affirme en effet que des concepts comme ceux de guerre et de meurtre n’ont pas pu venir de notre culture actuelle mais qu’ils doivent remonter Ă  une Ăšre de sauvagerie dont on ne possĂšde plus de traces historiques. Clifford D. SIMAK, Demain les chiens, trad. par J. Rosenthal, Club français du livre 1952 spĂ©cialiste imaginĂ© par l’auteur. PENCHONS-NOUS SUR LES RELATIONS ENTRE L'HOMME ET LE CHIEN Voici un texte tirĂ© de la revue Science et Vie, n°85, juillet-aoĂ»t 1992 Un chien qu’on traite Ă  l’excĂšs comme un humain finit par s’en arroger les droits et se comporter comme le personnage du roman fantastique et satirique de l’écrivain russe MikhaĂŻl Boulgakov, CƓur de chien » dotĂ© d’une morphologie humaine par les greffes rĂ©ussies d’un imaginaire Professeur PrĂ©obroyensky, l’animal finit par ĂȘtre arrogant, puis grossier, ingrat, agressif et 
 politicard ! Par ailleurs dans le faux rapport de couple qu’on crĂ©e trop souvent avec un animal, celui-ci ressent toute intrusion d’un humain comme un risque de dĂ©tournement d’affection ou de nourriture. C’est ainsi que des animaux jusqu’alors affectueux peuvent devenir sauvages quand on accorde des caresses Ă  un enfant et, encore plus, quand un bĂ©bĂ© naĂźt dans la maisonnĂ©e. Les cas ne sont hĂ©las pas rares de chiens jusqu’alors affectueux qui se jettent sauvagement sur un enfant
 La sensiblerie n’est donc pas plus de mise que l’anthropomorphisme dans nos rapports avec les animaux. D. DUBRANA SKETCH DE RAYMOND DEVOS Raymond. Devos. 1922-2006 Sens dessus dessous, Mon chien, c'est quelqu'un ». Raymond Devos est un cĂ©lĂšbre humoriste contemporain. Il aime railler les aspects absurdes de la vie quotidienne et explorer le double-sens des mots et les divers piĂšges du langage. Depuis quelque temps, mon chien m'inquiĂšte... Il se prend pour un ĂȘtre humain, et je n'arrive pas Ă  l'en dissuader. Ce n'est pas tellement que je prenne mon chien pour plus bĂȘte qu'il n'est... Mais que lui se prenne pour quelqu'un, c'est un peu abusif ! Est-ce que je me prends pour un chien, moi ? Quoique... Quoique... DerniĂšrement, il s'est passĂ© une chose troublante qui m'a mis la puce Ă  l'oreille ! Je me promenais avec mon chien que je tenais en laisse... Je rencontre une dame avec sa petite fille et j'entends la dame qui dit Ă  sa petite fille "Va ! Va caresser le chien ! " Et la petite fille est venue me caresser la main ! J'avais beau lui faire signe, qu'il y avait erreur sur la personne, que le chien, c'Ă©tait l'autre... la petite fille a continuĂ© de me caresser gentiment la main... Et la dame a dit - Tu vois qu'il n'est pas mĂ©chant ! Et mon chien, lui, qui ne rate jamais une occasion de se taire... a cru bon d'ajouter - il ne lui manque que la parole, madame ! Ça vous Ă©tonne, hein ? Eh bien, moi, ce qui m'a le plus Ă©tonnĂ©, ce n'est pas que ces dames m'aient pris pour un chien... Tout le monde peut se tromper ! ... Mais qu'elles n'aient pas Ă©tĂ© autrement surprises d'entendre mon chien parler... ! Alors lĂ ... Les gens ne s'Ă©tonnent plus de rien. Moi, la premiĂšre fois que j'ai entendu mon chien parler, j'aime mieux vous dire que j'ai Ă©tĂ© surpris ! C'Ă©tait un soir... aprĂšs dĂźner. J'Ă©tais allongĂ© sur le tapis, je somnolais... Je n'Ă©tais pas de trĂšs bon poil ! Mon chien Ă©tait assis dans mon fauteuil, il regardait la tĂ©lĂ©vision... Il n'Ă©tait pas dans son assiette non plus ! Je le sentais !. J'ai un flair terrible... A force de vivre avec mon chien, le chien... je le sens ! Et, subitement, mon chien me dit - On pourrait peut-ĂȘtre de temps en temps changer de chaĂźne ? Moi, je n'ai pas rĂ©alisĂ© tout de suite ! Je lui ai dit - C'est la premiĂšre fois que tu me parles sur ce ton ! Il me dit - Oui ! Jusqu'Ă  prĂ©sent, je n'ai rien dit, mais je n'en pense pas moins ! Je lui dis - Quoi ? Qu'est-ce qu'il y a ? Il me dit - Ta soupe n'est pas bonne ! Je lui dis - Ta pĂątĂ©e non plus ! Et, subitement, j'ai rĂ©alisĂ© que je parlais Ă  un chien... J'ai dit - Tiens ! Tu n'es qu'une bĂȘte, je ne veux pas discuter avec toi ! Enfin quoi... Un chien qui parle ! Est-ce que j'aboie, moi ? Quoique... Quoique... DerniĂšrement, mon chien Ă©tait sorti sans me prĂ©venir... Il Ă©tait allĂ© aux Puces, et moi j'Ă©tais restĂ© pour garder la maison. Soudain... j'entendis sonner. Je ne sais pas ce qui m'a pris, au lieu d'aller ouvrir, je me suis mis Ă  aboyer ! Mais Ă  aboyer ! Le drame, c'est que mon chien, qui avait sonnĂ© et qui attendait derriĂšre la porte, a tout entendu ! Alors, depuis, je n'en suis plus le maĂźtre ! Avant, quand je lui lançais une pierre, il la rapportait ! Maintenant, non seulement il ne la rapporte plus, mais c'est lui qui la lance ! Et si je ne la rapporte pas dans les dĂ©lais... qu'est-ce que j'entends ! Je suis devenu sa bĂȘte noire, quoi ! Ah ! mon chien, c'est quelqu'un ! C'est dommage qu'il ne soit pas lĂ , il vous aurait racontĂ© tout ça mieux que moi ! Parce que cette histoire, lorsque c'est moi qui la raconte, personne n'y croit ! Alors que... lorsque c'est mon chien... les gens sont tout ouĂŻe... Les gens croient n'importe qui ! LITTERATURE JEUNESSE OFFRANT UN ROLE DE PREMIER PLAN AU CHIEN & AUTRES OUVRAGES DESTINES A UN LARGE PUBLIC, SUSCITANT A PARTIR DE RECITS UNE REFLEXION SUR NOTRE RAPPORT AUX ANIMAUX ET NOTRE COMPORTEMENT BELLE ET SEBASTIEN CĂ©cile AUBRY " Une bĂȘte dangereuse rĂŽde dans la montagne. Toutes personne qui l'apercevra est autorisĂ©e Ă  l'abattre. " Que de sottise et de mĂ©chancetĂ© n'a-t-il pas fallu pour faire de Belle, la magnifique chienne pyrĂ©nĂ©enne, l'ennemie public numĂ©ro un ! Peu importe Ă  SĂ©bastien. NĂ© et grandi dans les solitudes neigeuses des sommets, il s'est jurĂ© de dĂ©fendre Belle, de la sauver envers et contre tous. Mais oĂč trouver un alliĂ©, quand le village entier se ligue contre le "monstre" ? Heureusement, SĂ©bastien a plus d'amis qu'il ne croit... comme le montre ce rĂ©cit de ses premiĂšres aventures. L'Histoire d'Edgar Sawtelle David Wroblewski Dans une ferme isolĂ©e au Nord du Wisconsin, le jeune Edgar Sawtelle grandit seul entre son pĂšre et sa mĂšre, avec qui il ne peut communiquer que par le langage des signes. Depuis deux gĂ©nĂ©rations, les Sawtelle Ă©lĂšvent et dressent une race de chiens d’exception Ă  qui il ne manque que la parole », dont Almondine, l’amie de toujours d’Edgar, est un merveilleux exemple. À l’arrivĂ©e de Claude, l’oncle du garçon, la paix du foyer vole en Ă©clats. Au Bonheur des chiens Remo Forlani Julien a horreur de la campagne et des chiens. Un dĂ©testable hĂ©ritage... et le voici Ă  la campagne, avec cent chiens. Ainsi commence un roman d'humour et d'amour... L'Appel de la forĂȘt J. London Oeuvre maĂźtresse de Jack London, ce roman fait revivre la vie des pionniers dans le Grand Nord, plongeant le lecteur dans l'univers des chercheurs d'or. On ne se lasse pas de relire les aventures du chien Buck, animal courageux au destin hors du commun. Vendu Ă  plus de six millions d'exemplaires aux Etats-Unis, traduit en une vingtaine de langues, "L'Appel de la forĂȘt" n'est pas seulement un classique de la littĂ©rature d'aventures, mais l'occasion pour Jack London d'exprimer sa vision du monde. À travers l'histoire de Buck, l'auteur du Talon de fer condamne aussi l'oppression du plus faible et l'injustice au profit de valeurs comme la solidaritĂ©, la tĂ©nacitĂ© et la fraternitĂ©. Un jour, un chien de Gabrielle Vincent La longue errance d'un chien que ses maĂźtres ont abandonnĂ© sur la route. Tout est dit, montrĂ©, exprimĂ©, sans un trait inutile, sans la moindre fausse note de sensiblerie. Une Ɠuvre qui ne ressemble Ă  aucune autre, par Gabrielle Vincent, la crĂ©atrice d'" Ernest et CĂ©lesine ". HISTOIRES DE CHIENS CLAVEL Six rĂ©cits de chiens sont ici racontĂ©s par un fervent admirateur et dĂ©fenseur des animaux. Tous les sentiments - amour, haine, complicitĂ©, abandon - des plus nobles aux plus douloureux, sont exprimĂ©s dans ces histoires poignantes. Un livre au souffle puissant oĂč l'hĂ©roĂŻsme est toujours du cĂŽtĂ© de l'animal, fidĂšle et confiant malgrĂ© la lĂąchetĂ© des humains. JE SUIS LE CHIEN de Katy Couprie Lors de sa promenade routiniĂšre, un chien recrĂ©e au grĂ© de ses rencontres les personnages qui composent son univers. Sous des allures un peu cyniques et vaguement misanthropes, cet album invite Ă  un regard crĂ©atif et ludique sur le quotidien. Il nous transmet la jubilation d'un chien, capable de rĂ©inventer le monde , de jouer avec des noms propres et des reprĂ©sentations de personnes. Version stimulante et fĂ©conde de la propension Ă  dĂ©crypter les inconnus, croisĂ©s dans la rue LES CHIENS AUSSI A. BEGAG C’est une famille de chiens qui ressemble Ă  s’y mĂ©prendre Ă  une famille d’immigrĂ©s. Le jour, les mĂąles font tourner la roue. Le soir, ils rejoignent leurs proches, dorment Ă  la niche et mangent Ă  la gamelle, se font discrets pour ne pas dĂ©ranger. MalgrĂ© cela, ils subissent chaque jour des brimades, des humiliations, certains d’entre eux crĂšvent dans la poussiĂšre sans que personne s’en Ă©meuve. Mais CĂ©sar, un chiot qui n’a pas sa langue dans sa poche, a cette vision d’un jour oĂč les chiens cesseront de faire les chiens, oĂč ils pourront accĂ©der au pays du Bonheur
 Il en parle autour de lui, rassemble d’autres chiens dĂ©cidĂ©s Ă  faire valoir leurs droits. GrĂące Ă  CĂ©sar, les chiens dĂ©couvrent que l’union fait la force. Ils s’organisent et obtiennent la reconnaissance de leurs justes revendications, ouvrant ainsi un chemin d’espoir pour tous les chiens opprimĂ©s
 WIKIPEDIA cite deux chiens cĂ©lĂšbres de contes - Guinefort, ou saint Guinefort, est le nom associĂ© Ă  un lĂ©vrier qui selon une lĂ©gende rapportĂ©e notamment par le dominicain Étienne de Bourbon vers 1250, possĂ©dait le pouvoir posthume de guĂ©rir des enfants. Selon cette lĂ©gende, le chien s'Ă©tait attaquĂ© Ă  un serpent qui voulait mordre l'enfant de ses maĂźtres, chĂątelains de Villars-les-Dombes. Son maĂźtre le passe au fil de l'Ă©pĂ©e en voyant l'enfant ensanglantĂ© gisant Ă  terre, car imputant d'abord Ă  son chien les blessures apparentes du nourrisson. En voyant le serpent dĂ©chiquetĂ© prĂšs du berceau et lorsque son enfant sain se rĂ©veille, il comprend sa mĂ©prise. Par la suite, ayant enterrĂ© son valeureux chien, il plante un buisson pour marquer l'emplacement de la dĂ©pouille. Les gens du lieu, puis d'autres, attribuent bientĂŽt au lĂ©vrier martyr des pouvoirs miraculeux, notamment ceux de guĂ©rir des enfants et se rendent au sanctuaire pour le vĂ©nĂ©rer. Face Ă  l'ampleur de la dĂ©votion, Étienne de Bourbon fera exhumer les restes du chien pour les brĂ»ler ainsi que l'arbuste et en fera Ă©tat dans son ouvrage De Supersticione. Une loi est votĂ©e pour interdire aux habitants de se rendre sur les lieux, sous peine de saisie de l'ensemble de leurs biens. Pourtant, le culte de ce saint LĂ©vrier persiste pendant plusieurs siĂšcles, jusqu'aux annĂ©es 1930, et ce malgrĂ© les interdictions rĂ©pĂ©tĂ©es de l'Église catholique romaine. - Roverandom est un livre Ă©crit par J. R. R. Tolkien en 1927. L'histoire conte les aventures d'un chiot nommĂ© Rover, qui aprĂšs avoir mordu un sorcier, se voit transformĂ© en jouet et renommĂ© en Roverandom. Un petit garçon acquiert le chien-jouet, mais finit par le perdre alors qu'il joue sur la plage. Le jouet est alors envoyĂ© par un sorcier vivre des aventures sur la Lune et dans la mer afin de retrouver son apparence originelle. Tolkien invente les aventures de Rover durant l'Ă©tĂ© 1925 pour consoler son fils Michael qui vient de perdre, sur la plage de Filey, son jouet favori, un petit chien en plomb. Il propose le texte Ă  son Ă©diteur, Allen & Unwin, en 1936, qui avait alors acceptĂ© avec enthousiasme Le Hobbit ; mais le succĂšs de ce dernier incite Stanley Unwin Ă  en rĂ©clamer une suite, et Roverandom ne fut probablement jamais sĂ©rieusement envisagĂ© pour la publication, de mĂȘme que les autres textes proposĂ©s par Tolkien Ă  la mĂȘme Ă©poque, Mr. Bliss et Le Fermier Gilles de Ham. Roverandom est finalement Ă©ditĂ© en 1998 par Wayne G. Hammond et Christina Scull, avec cinq illustrations de Tolkien. Au premier abord, Roverandom paraĂźt ĂȘtre un conte pour enfants, nĂ©anmoins le texte possĂšde plusieurs degrĂ©s de lecture d'une histoire pour enfants, jusqu'Ă  un texte contenant de la philologie ou de la mythologie, thĂšmes chers Ă  Tolkien, en passant par de nombreuses allusions voilĂ©es Ă  la propre vie de famille de Tolkien et de ses fils pour lesquels le rĂ©cit Ă©tait Ă  l'origine destinĂ© ; ou Ă  d'autres contes pour enfants comme ceux d'Edith Nesbit. Le rĂ©cit aborde de nombreux sujets, depuis des faits prĂ©cis s'Ă©tant dĂ©roulĂ©s Ă  l'Ă©poque de la rĂ©daction de l'histoire, comme l'Ă©clipse lunaire ratĂ©e, jusqu'Ă  l'utilisation de la langue et sa phonologie, sujet de prĂ©dilection de Tolkien, en passant, bien sĂ»r, par la rĂ©utilisation de mythologies diverses les mythologies grecque, celte, nordique, et bien Ă©videmment la propre mythologie de Tolkien. Outre son propre intĂ©rĂȘt comme conte pour enfants, c'est un texte important qui entre dans le contexte d'une des Ɠuvres majeures de Tolkien, car sa crĂ©ation intervient presque immĂ©diatement avant celle de Le Hobbit.

mon chien pleure avec son os dans la gueule